En France, le couvre-feu généralisé a été mis en place mardi soir. Les autorités interdisent tout déplacement après 20 heures. Comment cette première soirée a-t-elle été vécue ?
Cédric est contrôlé par des policiers devant l’Assemblée nationale à Paris et il n’a pas son attestation couvre-feu. "Je pense que j'ai pas prévu assez de temps et j'ai complètement oublié en sortant de ma journée de travail qu'il y avait le couvre-feu ce soir. C'est le 1er soir, je crois et j'ai oublié", regrette-t-il.
Pour Jean-Sébastien Rosadoni, commissaire de Police, "la priorité est de faire respecter le couvre-feu pour sauver des vies. Donc on contrôle les véhicules ou les piétons qui peuvent se présenter et s'ils n'ont pas l'attestation avec le bon motif, on les verbalise".
Depuis hier soir, le confinement est remplacé par un couvre-feu à partir de 20 heures sur l’ensemble du territoire. Une mesure qui divise fortement les Français, dans toutes les régions. "Je suis sortie rapidement après mon travail pour faire deux ou trois courses de Noël, mais on est obligé de tout fractionner", déplore Nathalie. Pour Alphasaliou, la situation a beaucoup tardé : "L'attestation, on aimerait que ça nous quitte et qu'on reprenne la vie de 2019, 2018, la vie où on peut se faire des câlins, des bisous, sans hésiter... C'est la vie qui me manque, en réalité".
Pourtant, la vie n’est pas près de reprendre comme avant. L’ouverture des restaurants et des lieux culturels a été repoussée à janvier 2021. Avec plus de 11.500 cas de coronavirus détectés quotidiennement, la France est loin d’atteindre les 5.000 contaminations espérées pour la mi-décembre.
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