Des enfants et adolescents du monde entier font l'école buissonnière vendredi pour participer à la troisième grève mondiale pour le climat.
Après une pause pendant les vacances d’été, les étudiants sont de retour dans les rues pour protester pour le climat. Les étudiants belges ne sont pas les seuls à manifester. Ce vendredi, ils sont des milliers à se mobiliser à travers le monde. Au niveau international, c’est la troisième journée de marche.
C’est le cas notamment en Basse-Sambre, 700 élèves de primaire, de secondaire et des enseignants sont dans les rues. "La direction est avec nous. On essaye de développer une politique environnementale à l’école et ça passe par des actions comme celle-ci", explique Christelle Thiry, une enseignante du collège Saint-André. Les élèves semblent ravis que l’école les motive à militer pour le climat. "Il faut continuer pour que tout le monde comprenne pourquoi on se mobilise", pense Dema, une élève de 3e secondaire.
L’organisation Youth for Climate a décidé de ne plus rendre automatique les marches du jeudi. Elle a l’intention de diversifier ses actions. "Il n’y a rien qui a bougé et nous, on veut que ça bouge. On veut qu’il y ait quelque chose de concret qui soit fait. C’est notre avenir qui est en danger. On marche pour notre futur", déclare Clémentine Muls, un membre de Youth for Climate. Les jeunes ont aussi décidé de ramasser les déchets pendant la marche.
Le rassemblement à Bruxelles a également pris son départ aux alentours de 14h00 à la gare du nord. Les prévisions indiquent que 15 000 personnes participent à ce rassemblement. Ils étaient 7 500, deux fois moins, l’année passée pour le 2e rassemblement mondial. La police, qui encadre le flot de manifestants, prévoit des embarras de circulation jusqu'à 18h00. La foule, entre 7 et 77 ans, est hétéroclite. Elèves, étudiants, militants écologistes, ONG, syndicats et grands-parents peuplent les rangs des participants, réunis sous le slogan "notre maison brûle".
Ailleurs dans le monde
En Australie, des centaines de milliers de personnes - au moins 300.000, selon les organisateurs - ont battu le pavé pour réclamer l'arrêt du charbon et des projets gaziers pour atteindre une énergie 100% renouvelable d'ici 2030.
A Bangkok, 200 manifestants ont traversé la ville pour remettre une lettre ouverte au gouvernement thaïlandais lui intimant d'en faire plus contre le réchauffement climatique. Le groupe Climate Strike Thailand lui demande de déclarer l'urgence climatique. Une demande similaire a été faite au gouvernement philippin.
En Afrique du Sud, des centaines de personnes se sont rassemblées près de la Cour constitutionnelle de Johannesbourg. Des manifestations similaires ont été signalées en Ouganda et au Kenya.
En Grande-Bretagne, 200 manifestations sont prévues, dont l'une en plein centre de Londres, à proximité du parlement britannique.
Plus de 5.000 événements ont lieu ce vendredi dans plus de 150 pays avec en point d'orgue une manifestation gigantesque à New York où sont attendus 1,1 millions d'élèves et étudiants qui ont été autorisés pour l'occasion à sécher les cours.
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