Quelque 857 cas de suspicions de radicalisation d'élèves ont été signalés dans l'Education nationale pour l'année scolaire 2014-15, a indiqué le ministère vendredi, confirmant des informations de 20 minutes.
La ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem avait déjà communiqué en juin, avant la fin de l'année scolaire, le chiffre de 816 signalements de suspicions de radicalisation lors d'une audition au Sénat.
Ces signalements interviennent dans un établissement en cas de doute, s'il y a plusieurs signaux qui indiquent qu'un élève pourrait être en danger, en voie de radicalisation, précise le ministère. Il peut s'agir de messages repérés par des camarades sur les réseaux sociaux et signalés aux enseignants ou bien de propos tenus dans l'établissement.
Ensuite, les informations sont transmises au référent "radicalisation" de l'académie, qui le signale à la justice ou à la police, avant l'intervention des cellules de déradicalisation.
L'année dernière, un livret consacré au phénomène de la radicalisation a été diffusé dans tous les établissements. Il cite différents indices comme un discours intransigeant, une marginalisation progressive, une contestation de la société, un processus d'emprise mentale proche des dérives sectaires, une rupture avec la vie antérieure, une modification de la vie sentimentale, morale, sociale de l'élève, ou une allégeance inconditionnelle à une personne ou à un groupe.
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