24 élèves ont placés sous surveillance dans des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis janvier dernier. Ils présentaient des signes de radicalisation.
Vingt-quatre cas de radicalisation d'élèves ont été traités par des référents radicalisme dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, indiquent samedi les journaux de Sudpresse.
Etre à l'écoute des travailleurs de terrain qui ont reçu une formation pour détecter les signes d'une éventuelle radicalisation
Après les attentats de Charlie Hebdo, la Wallonie avait décidé de se doter de "référents radicalisme". Leur rôle est d'être à l'écoute des travailleurs de terrain qui ont reçu une formation pour détecter les signes d'une éventuelle radicalisation. Les agents communaux, les CPAS mais également les écoles étaient concernés par cette mesure.
"Les cas les plus inquiétants ont d'ailleurs été transférés au parquet"
Un numéro d'assistance a été mis à disposition de ces dernières afin qu'elles puissent contacter les deux référents radicalisme si un cas leur semblait suspect. "Et depuis sa mise en service, 24 cas ont été traités au sein de nos écoles", indique Olivier Laruelle, porte-parole de la ministre de l'Enseignement Joëlle Milquet. "Les cas les plus inquiétants ont d'ailleurs été transférés au parquet", précise-t-il.
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