4 jours après l'attaque qui a fait 38 morts, dont une belge, sur une plage de Sousse, la plupart des blessés et des survivants sont rentré chez eux. C'est le cas de Claude. Ce belge de 66 ans a pris, ce jour-là, une balle dans la jambe. Il ne se sent pas du tout traumatisé par ces événements mais sa décision est prise : il ne retournera plus jamais en Tunisie.
Claude a pris l’habitude passer six semaines par an en Tunisie, toujours dans le même hôtel. Il y a séjourné à 14 reprises. Vendredi dernier, il était sur la plage quand le terroriste a lancé son attaque.
Le péroné fracturé
Claude a le péroné de la jambe droite cassé, brisé par une des balles du terroriste de la plage de Sousse. "J’étais déjà levé après le deuxième coup et puis j’ai vu qu’il tirait sur les gens qui étaient couchés, a expliqué le rescapé au micro de Frédéric Matriche. C’est à ce moment-là que j’ai pris ma femme par la main et que je lui ai dit qu’il fallait se sauver. Pendant qu’on faisait le chemin, j’ai entendu deux grenades. Ca fait du bruit…"
"On a eu la peur de notre vie"
Sur ses photos de vacances, la plage où tant de touristes sont décédés. Parmi les 38 morts, il y avait une amie de Claude. Une Allemande avec qui il parlait encore cinq minutes avant les premiers tirs. "On a vraiment eu la peur de notre vie, vous vous rendez compte ? Vous êtes là en maillot de bain, vous n’avez pas d’arme, pas d’endroit où vous cacher…C’est l’horreur, je vous le garanti" a expliqué le blessé.
Ils ne retourneront plus en Tunisie
Avec Jeannine, son épouse, Claude a vécu la fuite, la peur, la douleur et le rapatriement d’urgence. Ils adoraient la Tunisie, ils n’y retourneront plus. "On a eu de la chance une fois, il ne faut pas forcer la chance. On a eu beaucoup, beaucoup de chance".
Opéré avec succès sur place
Claude a été opéré avec succès en Tunisie. La balle a été extraite avec succès. Hormis les difficiles souvenirs du carnage, les séquelles ne devraient pas être très importantes.
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