Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi soir dans une allocution télévisée qu'il signait des "accords d'amitié et d'entraide" avec les séparatistes prorusses des régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, à l'est de l'Ukraine, reconnaissant leur indépendance.
Voici les dernières informations quant à cette crise en Ukraine.
21h51 - Les Etats-Unis annoncent des sanctions contre les régions séparatistes en Ukraine
Les Etats-Unis ont annoncé lundi des sanctions contre les régions séparatistes en Ukraine dont le président russe Vladimir Poutine vient de reconnaître l'indépendance, et ont prévenu que d'autres mesures étaient prêtes si nécessaire.
Le président Biden va "publier un décret qui interdira tout nouvel investissement, échange ou financement par des personnes américaines à destination, en provenance ou dans les régions" prorusses de Donetsk et Lougansk, a indiqué sa porte-parole, Jen Psaki.
La présidence américaine a par ailleurs fait savoir qu'un appel entre Joe Biden, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz avait débuté à 15H17 (20H17 GMT).
21h49 - La reconnaissance par Moscou "met à mal les initiatives diplomatiques engagées" (Sophie Wilmès)
La ministre belge des Affaires étrangères a rejoint lundi soir les condamnations exprimées par la présidente de la Commission européenne et le président du Conseil européen au sujet de la décision annoncée par Vladimir Poutine de reconnaitre officiellement les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, territoires séparatistes de l'est de l'Ukaine.
Cette reconnaissance par Moscou "est une violation du droit international et des accords de Minsk et met à mal les initiatives diplomatiques engagées", souligne ainsi la libérale. Sophie Wilmès participait durant la journée à une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27, où la menace russe sur l'Ukraine était au centre des discussions. La possibilité d'une reconnaissance russe de l'indépendance des territoires séparatistes, soutenus par Moscou selon l'Occident, y engendrait justement des inquiétudes.
A l'issue de cette réunion, le Haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité avait estimé que l'on se trouve à un "tournant critique" dans les tensions entourant l'Ukraine. Il avait, avant même que le président russe ne prenne la parole, tenu à condamner les "évènements mis en scène" et les "manipulations d'informations", "clairement destinés à créer un prétexte à une escalade militaire envers l'Ukraine", avait-il mis en garde. Josep Borrell avait alors rappelé qu'un paquet de sanctions a été préparé au niveau européen, qu'il "mettra sur la table" des ministres des 27, pour adoption à l'unanimité, si une reconnaissance des territoires séparatistes par Moscou est confirmée. L'Espagnol a évoqué la possibilité d'implémenter des sanctions à différents degrés "selon le niveau d'agression", rappelant cependant que la décision de réellement enclencher une telle réponse (et à quel moment) ne lui revient pas (mais bien, formellement, au Conseil Affaires étrangères). L'annonce par Vladimir Poutine a eu lieu peu de temps après, lundi en soirée. Les responsables européens ont souligné à plusieurs reprises lundi le "front uni" qu'entend opposer l'UE aux actions russes envers l'Ukraine. Un message qu'appuie également la ministre Sophie Wilmès: "comme c'est le cas depuis le début, nous devons adopter un front uni", souligne-t-elle lundi soir.
21h19 - "L'Union européenne réagira avec des sanctions", affirment Charles Michel et Ursula von der Leyen
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola ont réagi sans tarder lundi soir à la nouvelle que craignaient justement les Européens: Vladimir Poutine a annoncé qu'il a signé les documents reconnaissant l'indépendance des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, territoires de l'est de l'Ukraine dominés par des séparatistes pro-russes.
Dans la ligne de ce qu'avaient déjà dit en journée Olaf Scholz, le chancelier allemand, ou encore le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell, les trois responsables européens ont rappelé sur Twitter que cette décision est une "violation flagrante du droit international, de l'intégrité territoriale de l'Ukraine et des accords de Minsk", conclus en 2014 et 2015. L'UE et ses partenaires "réagiront avec unité, fermeté et détermination", en "solidarité" avec l'Ukraine, concluent-ils dans un tweet identique publié sur leurs comptes respectifs.
Dans une déclaration commune transmise à la presse, Ursula von der Leyen et Charles Michel évoquent ouvertement des sanctions à attendre. "L'Union réagira avec des sanctions contre ceux qui sont impliqués dans cet acte illégal", indiquent-ils dans cette déclaration, via laquelle ils "condamnent dans les termes les plus forts la décision du président russe de procéder à la reconnaissance" de Donetsk et Lougansk en tant qu'entités indépendantes.
21h - Vladimir Poutine reconnaît l'indépendance des séparatistes prorusses d'Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi soir dans une allocution télévisée qu'il signait des "accords d'amitié et d'entraide" avec les séparatistes prorusses des régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, à l'est de l'Ukraine, reconnaissant leur indépendance.
"Je juge nécessaire de prendre cette décision qui était mûre depuis longtemps: immédiatement reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", a-t-il dit dans une allocution télévisée, demandant au Parlement russe "d'approuver cette décision puis de ratifier les accords d'amitié et d'entraide avec les deux républiques". Il a intimé à l'Ukraine de "cesser les opérations militaires". Poutine a décrit l'Ukraine comme un État créé par la Russie sous le règne du dirigeant communiste Lénine. L'Ukraine, a poursuivi Poutine, n'a jamais eu de "véritable État", mais a plutôt copié des modèles pour créer un État-nation.
La reconnaissance concerne l'indépendance de deux territoires prorusses du Donbass ukrainien, bassin minier et industriel frontalier de la Russie: les "républiques" autoproclamées de Donetsk et Lougansk. En huit ans, la guerre entre Kiev et les séparatistes, dont Moscou est le parrain, a fait plus de 14.000 morts. Une reconnaissance russe des séparatistes vient court-circuiter le processus de paix issu des accords de Minsk de 2015, signé par la Russie et l'Ukraine, sous médiation franco-allemande, car il visait justement un retour sous souveraineté ukrainienne de ces zones.
Lors d'une réunion du conseil de sécurité russe un peu plus tôt dans la journée de lundi, le président Poutine avait jugé que les accords de paix de Minsk n'avaient aucune perspective de mise en oeuvre, accusant Kiev de les saboter. "Nous avons bien compris qu'ils n'ont absolument aucune perspective", a-t-il dit. Cette décision pourrait ouvrir la voie à un appel à l'aide à la Russie de la part de ces territoires en tant qu'Etats souverains aux yeux de la Russie et donc l'entrée de forces russes dans ces régions. L'Occident accuse Moscou depuis des semaines de préparer une invasion de l'Ukraine, étant donné que des dizaines de milliers de soldats russes campent aux frontières ukrainiennes.
19h51 - L'UE sanctionnera la reconnaissance de l'indépendance des régions séparatistes par Moscou
L'Union européenne est prête à déclencher des sanctions si Moscou décide de reconnaître l'indépendance des régions séparatistes de l'est de l'Ukraine et appelle le président Poutine à ne pas les reconnaître, a annoncé le chef de la diplomatie européenne. "Nous partons du principe que le président Poutine ne le fera pas, mais s'il le fait, alors je mettrai le paquet de sanctions sur la table des ministres" européens, a averti Josep Borrell à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.
"S'il y a annexion, il y aura des sanctions et s'il y a reconnaissance, je mettrai les sanctions sur la table et les ministres décideront", a-t-il précisé. Le Kremlin a indiqué lundi soir que Vladimir Poutine allait reconnaître l'indépendance des territoires séparatistes prorusses de l'Est de l'Ukraine.
18h12 - Un civil tué par un bombardement séparatiste dans l'est
Un civil a été tué par un bombardement séparatiste dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé lundi le gouverneur régional.
La victime, un homme né en 1970, a été tué dans le village de Novolouganské, où ce bombardement a aussi provoqué une coupure de l'électricité et du chauffage et endommagé un gazoduc, a précisé sur Facebook le gouverneur Pavlo Kyrylenko.
17h17 - L'Ukraine demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU
L'Ukraine a demandé lundi une réunion "immédiate" du Conseil de sécurité de l'ONU face à la menace d'une invasion russe.
"A la demande du président Volodymyr Zelensky, je demande officiellement des consultations immédiates des membres du Conseil de sécurité de l'ONU au nom de l'article 6 des memorandum de Budapest", a tweeté le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba. La demande se fonde sur un accord de 1994 garantissant l'intégrité et la sécurité de l'ex-république soviétique en échange de l'abandon des armes nucléaires héritées de l'URSS.
16h42 - Poutine va décider lundi s'il reconnaît les séparatistes pro-russes d'Ukraine
Le président russe a déclaré qu'il déciderait ce lundi si la Russie allait reconnaître l'indépendance des deux territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine, une décision qui risque de mettre fin au processus de paix dans ce conflit.
"J'ai entendu vos opinions, la décision sera prise aujourd'hui", a dit Vladimir Poutine aux membres de son Conseil de sécurité, à l'issue d'une réunion retransmise en différé à la télévision russe et qui a eu lieu en début d'après-midi.
15h17 - La Russie face à une "menace sérieuse, très grande"
La Russie fait face à une menace "sérieuse" et "très grande" en Ukraine, a déclaré lundi son président Vladimir Poutine, dans un contexte de tensions croissantes avec les pays occidentaux qui accusent Moscou de se préparer à envahir son voisin.
"L'utilisation de l'Ukraine comme instrument de confrontation avec notre pays représente une menace sérieuse, très grande pour nous", a déclaré M. Poutine lors d'un Conseil de sécurité extraordinaire, affirmant que la priorité de Moscou n'était "pas la confrontation, mais la sécurité".
14h42 - L'Ukraine dément que des "saboteurs" se soient rendus en Russie
L'Ukraine a formellement démenti lundi avoir envoyé des "saboteurs" en Russie, après que Moscou eut déclaré en avoir tué cinq sur son sol, une affirmation qui risque de renforcer encore les vives tensions entre les deux pays.
"Pas un seul de nos militaires n'a franchi la frontière avec la Fédération de Russie, et pas un seul d'entre eux n'a été tué aujourd'hui (lundi)", a déclaré à la presse un haut responsable du ministère de l'Intérieur, Anton Gerachtchenko.
14h17 - L'armée russe affirme avoir tué cinq "saboteurs" venus d'Ukraine
L'armée russe a affirmé lundi avoir tué cinq "saboteurs" venus d'Ukraine en territoire russe et que deux véhicules militaires ukrainiens avaient également franchi la frontière, ont rapporté les agences russes.
"Lors de combats, cinq personnes appartenant à un groupe de saboteurs et de renseignement ayant violé la frontière de la Russie ont été éliminées", a indiqué l'armée, assurant que l'incident a eu lieu dans la région de Rostov (environ 1.000 km au sud de Moscou) à 06h00 du matin (03h00 GMT), près de la localité de Mitiakinskaïa.
"Deux véhicules de combat de l'infanterie des forces armées ukrainiennes sont entrés (en Russie) depuis le territoire de l'Ukraine pour évacuer le groupe de saboteurs vers le territoire ukrainien via la frontière", selon la même source.
L'armée précise qu'aucun militaire ou garde-frontière russe n'a été blessé.
13h59 - Un sommet Biden-Poutine "possible", Poutine doit "faire son choix"
Un sommet entre Joe Biden et Vladimir Poutine pour tenter d'éviter la guerre en Ukraine est "possible", mais il appartient au chef de l'Etat russe de "faire son choix" pour qu'il se concrétise, a déclaré lundi la présidence française.
"Aujourd'hui, les conditions du dialogue existent. Il est possible d'aller vers un sommet, de réunir les parties prenantes, de négocier l'ordre du jour de cette discussion", a dit l'Elysée après une série d'échanges en ce sens entre le président français Emmanuel Macron et ses deux homologues américain et russe.
"Maintenant, il s'agit pour le président Poutine de faire son choix. Il en la possibilité", a ajouté la présidence française après avoir annoncé dans la nuit un accord de principe de MM. Poutine et Biden pour une rencontre.
12h19 - L'Ukraine dément avoir tiré sur un poste-frontière russe
Un porte-parole des forces armées ukrainiennes à Kramatorsk dans l'est de l'Ukraine a démenti lundi tout tir d'artillerie sur un poste-frontière russe dans le secteur de Rostov, annoncé par Moscou, et évoqué un acte de désinformation russe.
"On ne peut pas les empêcher de produire ces fausses informations (...) mais nous insistons sur le fait que nous ne tirons sur aucune infrastructure civile ou sur la région de Rostov" en Russie, a déclaré à l'AFP Pavlo Kovalchuk, ajoutant qu'il "n'y a pas de tirs d'artillerie sur les forces d'occupation" russes.
10h - Le Kremlin juge "prématuré" d'organiser un sommet Poutine-Biden
Le Kremlin a jugé lundi "prématuré" de parler d'un sommet des présidents Vladimir Poutine et Joe Biden, annoncé pourtant par la France pour désamorcer la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine et le danger d'une invasion russe.
"Il y a une entente sur le fait de devoir continuer le dialogue au niveau des ministres (des Affaires étrangères). Parler de plans concrets d'organisation de sommets est prématuré", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Une rencontre est possible si les chefs d'Etat (russe et américain) le jugent utile", a-t-il ajouté, relevant que MM. Biden et Poutine ont toujours la possibilité "quand c'est nécessaire" de se parler "au téléphone ou d'une autre manière". Vladimir Poutine doit présider lundi à la mi-journée une réunion de son Conseil de sécurité, puissant organisme qui regroupe les principaux décideurs russes, notamment les dirigeants de l'armée et des services de renseignements.
9h48 - Deux morts dans de nouveaux combats dans l'est de l'Ukraine, selon les séparatistes
Deux personnes ont été tuées dans de nouveaux combats dans l'est de l'Ukraine, selon les séparatistes pro-russes. Il s'agit de l'un de leurs combattants et d'un mineur abattu sur le chemin du travail, ont annoncé lundi les rebelles de la région de Donetsk sur le réseau social Telegram. Les séparatistes tiennent l'armée ukrainienne pour responsable. L'information n'a pas pu être vérifiée par une source indépendante.
Depuis plusieurs jours, les combats font rage dans les régions de Donetsk et de Louhansk. Les observateurs internationaux parlent d'une augmentation spectaculaire des violations du cessez-le-feu qui est actuellement en vigueur. Les séparatistes ont appelé la population à fuir vers la Russie. Plus de 61.000 personnes auraient répondu à cet appel, a rapporté lundi l'agence de presse Interfax. Le conflit entre Kiev et les séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine a fait plus de 14.000 morts depuis 2014. Les accords de paix signés en 2015 à Minsk avaient permis l'instauration d'un cessez-le-feu et une baisse considérable des affrontements, mais des violences sporadiques éclatent encore régulièrement.
6h45 - La Russie a dressé une liste d'Ukrainiens à abattre en cas d'incursion, selon Washington
Les USA ont indiqué aux Nations Unies qu'ils disposaient d'informations crédibles portant sur une liste dressée par la Russie reprenant les noms d'Ukrainiens qui "doivent être éliminés ou envoyés vers des camps". Cette lettre a fuité dans la presse et le Washington Post s'en fait écho.
Dans cette missive, Washington avance qu'après une éventuelle invasion de l'Ukraine, la Russie prévoit d'avoir recours à la torture, aux enlèvements et "à des souffrances humaines généralisées" visant les opposants aux actions russes. La lettre, adressée au bureau des droits de l'homme de l'ONU en Suisse, ne précise pas sur quelles sources se basent les Etats-Unis pour fonder leurs soupçons. Bathsheba Crocker, l'ambassadrice américaine auprès de l'ONU et d'autres organes à Genève, assure dans le document qui a fuité que son pays dispose "d'informations crédibles desquelles il ressort que l'armée russe a établi une liste d'Ukrainiens qui doivent être tués ou envoyé vers des camps après une incursion militaire". Les Etats-Unis détiendraient en outre des informations suggérant qu'en cas d'invasion, la Russie mettrait en place des mesures drastiques pour saper les protestations pacifiques et des mouvements citoyens en Ukraine.
5h34 - La Russie sera coupée des marchés financiers en cas d'invasion prévient Ursula von der Leyen
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé dimanche soir que la Russie sera coupée des marchés financiers internationaux en cas d'invasion de l'Ukraine. Le pays perdra aussi l'accès aux biens essentiels issus de l'Europe.
Mme Von der Leyen a précisé de la sorte les sanctions auxquelles s'expose la fédération en cas d'attaque de son voisin ukrainien. Les dirigeants occidentaux et l'Otan craignent une telle invasion à tout moment. Jusqu'à présent, ils évitaient de fournir des précisions sur les mesures économiques qui font consensus dans ce cas de figure. "La Russie va en principe être coupée des marchés financiers internationaux", a fait savoir la présidente de l'exécutif européen interrogée par le média allemand ARD. Elle a ajouté que le pays serait également privé de "tous les biens que nous produisons, dont la Russie a un besoin urgent pour moderniser et diversifier son économie, et pour lesquels elle n'a aucun substitut".
Mme Von der Leyen a insisté que les sanctions seraient déclenchées après toute incursion éventuelle. En s'exprimant de la sorte, elle a donc rejeté la demande du président ukrainien Zelenski pour introduire des mesures dès à présent. "L'étape vers les sanctions est tellement énorme et de telle ampleur que nous devons toujours laisser une chance à la Russie à se tourner vers la diplomatie et à la table des négociations", a-t-elle expliqué, assurant que "la porte est toujours ouverte".
2h56 - Poutine et Biden acceptent de tenir un sommet "que si la Russie n'envahit pas l'Ukraine"
Les présidents russe Vladimir Poutine et américain Joe Biden ont "accepté le principe" de se rencontrer lors d'un sommet, proposé par leur homologue français Emmanuel Macron et qui "ne pourra se tenir que si la Russie n'envahit pas l'Ukraine", a annoncé l'Elysée dans la nuit de dimanche à lundi.
Ce sommet serait ensuite élargi à "toutes les parties prenantes" et porterait sur "la sécurité et la stabilité stratégique en Europe", a précisé la présidence française, ajoutant qu'il commencera à être préparé dès ce jeudi entre les Etats-Unis et la Russie. Dans une déclaration publiée par la porte-parole Jen Psaky, la Maison Blanche a confirmé la rencontre du président américain avec M. Poutine "si une invasion n'a pas eu lieu". "Nous sommes toujours prêts pour la diplomatie, nous sommes aussi prêts pour des conséquences rapides et sévères si la Russie choisit la voie de la guerre. Et à l'heure actuelle, la Russie semble continuer les préparations pour une attaque de grande ampleur sur l'Ukraine prochainement", poursuit la déclaration.
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