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20h55 - Quatre civils tués dans des bombardements sur une ville de l'est de l'Ukraine (gouverneur)
Quatre civils ont été tués et sept blessés dimanche dans des bombardements sur Lyman, une ville de l'est de l'Ukraine proche de la ligne de front et sous la menace d'un assaut russe, a annoncé le gouverneur régional. "Bombardements russes dans la région de Donetsk: quatre civils tués, tous de Lyman", a indiqué Pavlo Kyrylenko sur Telegram, ajoutant que sept civils avaient également été blessés dans cette ville d'où l'armée ukrainienne a récemment dû se replier face à l'avancée des troupes russes, pour se repositionner en périphérie.
18h50 - Une centaine de civils évacués du site Azovstal à Marioupol
L'évacuation de l'usine Azovstal à Marioupol, port assiégé dans le sud-est de l'Ukraine, "a commencé" et une centaine de civils se dirigent vers "le territoire contrôlé par l'Ukraine", a affirmé dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"L'évacuation de civils depuis Azovstal a commencé. Un premier groupe d'environ 100 personnes se dirige vers le territoire contrôlé (par l'Ukraine). Demain on va les accueillir à Zaporijjia", a écrit sur Twitter le président ukrainien. Les Nations Unies ont confirmé plus tôt dans la journée qu'une opération d'évacuation était en cours, sans donner toutefois d'autres détails pour des raisons de sécurité. Quelques heures plus tard, la Russie a confirmé que "80 civils, dont des femmes et des enfants" ont été évacués du complexe métallurgique d'Azovstal. "Celles et ceux qui souhaitaient partir vers les zones contrôlées par le régime de Kiev ont été remis à des représentants de l'Onu", a ajouté le ministère russe de la Défense. Selon le correspondant de l'agence de presse russe Ria Novosti, tous les évacués ont été installés dans un camp de tentes dans le village de Bezimenné, à mi-chemin entre Marioupol et la frontière russe. Selon cette même source, du personnel de la Croix-Rouge et de l'Onu ont assisté à l'évacuation.
17h00 - Le bourgmestre de Bruxelles est en Ukraine
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close (PS) est arrivé dimanche en Ukraine pour accompagner une mission humanitaire à Lviv et Kiev à l'invitation de son collègue, le maire de Kiev, Vitaliy Klychko, a annoncé le maïeur bruxellois, dimanche, sur son compte Twitter.
16h45 - Une centaine de civils évacués du site Azovstal à Marioupol vers l'Ukraine (Zelensky)
13h30 - L'Ukraine affirme avoir lancé une nouvelle offensive sur l'île des Serpents
L'Ukraine a affirmé dimanche avoir lancé une nouvelle offensive sur l'île des Serpents, occupée par la Russie. Les forces ukrainiennes ont visé d'une salve de missiles l'île de la mer Noire devenue symbole de la résistance ukrainienne depuis le début de l'invasion des forces russes le 24 février.
Selon l'armée ukrainienne, plusieurs systèmes anti-aériens et une unité de communication ont été détruits, tandis que 42 soldats russes ont été tués. Ces informations n'ont toutefois pas pu être vérifiées de manière indépendante. La Russie n'a pas confirmé l'attaque, de son côté. L'armée ukrainienne avait affirmé mercredi avoir bombardé les positions russes sur l'île aux Serpents, distante de 35 kilomètres des côtes de l'Ukraine. Cette petite île en mer Noire est devenue un symbole en Ukraine depuis un échange radio, devenu viral sur les réseaux sociaux, dans lequel, au premier jour du conflit, les garde-frontières ukrainiens avaient lancé "Va te faire foutre, navire militaire russe !" au croiseur russe, le Moskva, qui leur intimait de se rendre. L'enregistrement de cet échange verbal avait servi de leitmotiv à la résistance ukrainienne, l'invective des garde-frontières apparaissant même sur des pancartes lors de manifestations de soutien à l'étranger, et sur des timbres ukrainiens.
10h - Des millions de tonnes de céréales bloquées en Ukraine
Des millions de tonnes de vivres ne peuvent actuellement pas être utilisées en Ukraine. "Près de 4,5 millions de tonnes de céréales sont aujourd'hui bloquées dans les ports ukrainiens et sur les navires", explique le directeur du Programme alimentaire mondial des Nations unies en Allemagne, Martin Frick.
Les ports et les voies maritimes sont fermés en raison de la guerre. Jusqu'au début du conflit, l'Ukraine était l'un des plus importants producteurs de blé et de maïs au monde. Selon des chiffres des Nations unies, plus de 30 millions de tonnes de maïs et près de 25 millions de tonnes de blé ont été récoltées en 2020. De nombreux pays, particulièrement en Afrique du Nord, sont dépendants du blé bon marché provenant d'Ukraine. La céréale est aussi cruciale pour l'aide alimentaire mondiale. "Il y a un besoin urgent des ressources ukrainiennes", commente M. Frick. Depuis le début de la guerre le 24 février, le Pam a fourni une aide alimentaire à 2,5 millions d'Ukrainiens environ. Le défi est double, explique le responsable du Programme. "Il faut faire parvenir de la nourriture aux personnes coincées en Ukraine et dans le besoin, mais aussi poursuivre le travail ailleurs dans le monde afin d'éviter une crise alimentaire internationale."
Le Pam doit pouvoir accéder aux populations et aux ports afin de relancer l'exportation de nourriture. "La faim ne peut pas être une arme", conclut le directeur.
07h - Washington choisit d'ignorer les menaces de Poutine
En mobilisant 40 pays et en prévoyant un budget de 33 milliards pour l'Ukraine, Washington choisit d'ignorer les menaces de Vladimir Poutine d'utiliser l'arme nucléaire et affronte Moscou de façon de moins en moins voilée, ne craignant apparemment pas de pousser le président russe dans ses retranchements.
Au lendemain d'une réunion organisée par Washington à Ramstein, en Allemagne, pour organiser le soutien d'une quarantaine de pays à l'Ukraine, M. Poutine a promis mercredi une réponse "rapide et foudroyante" en cas d'intervention extérieure dans le conflit.
Le président russe a mentionné "ces outils dont personne d'autre ne peut se vanter actuellement", une allusion à peine voilée à l'arme nucléaire tactique, dont la doctrine militaire russe prévoit l'utilisation pour forcer un adversaire à reculer.
Loin de reculer, Joe Biden a répliqué le lendemain en demandant au Congrès une colossale rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars, dont 20 milliards doivent aller à la fourniture d'armements, soit près de sept fois plus que les quantités pourtant impressionnantes d'armes et munitions déjà fournies à l'Ukraine depuis l'invasion russe, déclenchée le 24 février.
L'administration américaine livre désormais de l'armement lourd à Kiev, comme de l'artillerie, des hélicoptères et des drones, après avoir longuement hésité à le faire de peur d'étendre le conflit à d'autres pays de l'Otan.
05h30 - L'Allemagne soutiendrait finalement l'interdiction d'importation de pétrole russe
Le gouvernement allemand soutiendrait finalement les projets d'interdiction d'importation du pétrole russe en Europe, a appris l'agence de presse allemande DPA auprès de diplomates de l'UE à Bruxelles.
Dans le cadre de la préparation d'un sixième train de sanctions, l'Allemagne se serait en effet prononcée en faveur de l'introduction d'un embargo. Une décision de l'UE dans ce sens est donc devenue plus probable. À l'heure actuelle, la Hongrie, l'Autriche, la Slovaquie, l'Espagne, l'Italie et la Grèce figurent toujours parmi les pays freinant diplomatiquement une action en ce sens. Elle représenterait particulièrement un problème pour la Slovaquie et la Hongrie, deux pays encore fortement dépendants des livraisons de pétrole russe. Dans les pays du sud de l'Europe, on s'inquiète de la hausse des prix de l'énergie pour les consommateurs. L'orientation allemande pourrait avoir un lien avec les progrès réalisés dans la recherche de fournisseurs alternatifs. Le ministre de l'Economie Robert Habeck a déclaré mardi que la dépendance de l'Allemagne à l'égard du pétrole russe n'était plus que de 12%, contre 35% avant le début de la guerre.
03h30 - Antony Blinken confirme le soutien américain à l'Ukraine
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a confirmé le "soutien robuste" des États-Unis à l'Ukraine lors d'une conversation téléphonique avec son homologue ukrainien Dmitro Kuleba, rapportent les autorités américaines.
M. Blinken a également laissé entendre que les travaux se poursuivent en vue du retour des diplomates américains en Ukraine. Il a parlé de premières visites dans la ville de Lviv, dans l'ouest du pays, mais les Américains veulent aussi retourner dans la capitale Kiev "dès que possible". Il y a quelques jours, le secrétaire d'Etat lui-même était à Kiev, en compagnie de son collègue à la Défense, Lloyd Austin. Les deux hommes avaient alors promis un soutien supplémentaire contre l'attaque russe. Jeudi, le président Joe Biden a annoncé qu'il souhaitait que le Congrès vote un plan d'aide supplémentaire de 33 milliards de dollars.
00h30 - Quelque 23.000 militaires russes tués depuis le début du conflit, selon Zelensky
Depuis le début de l'invasion russe, 23.000 soldats russes sont morts en Ukraine, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. En outre, plus de mille chars russes et près de 2.500 autres véhicules militaires ont été détruits, a-t-il affirmé dans son discours quotidien, prononcé samedi soir.
Il est toutefois difficile d'estimer l'ampleur réelle des pertes. Moscou a précédemment admis que plus d'un millier de Russes ont été tués depuis le début de la guerre, le 24 février, et estime le nombre de combattants ukrainiens tués à plus de 23.000. Volodymyr Zelensky a par ailleurs déclaré qu'il s'attendait à ce que la Russie rassemble des "troupes supplémentaires" pour des attaques dans l'est de l'Ukraine. Il a lancé un appel aux militaires russes lors de son discours. "Chaque soldat russe peut encore sauver sa vie. Il vaut mieux pour vous survivre en Russie que de mourir dans notre pays."
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