Cinq jours après l'élimination du général Qassem Soleimani par les Etats-Unis, l'Iran a riposté mercredi en tirant des missiles contre deux bases abritant des soldats américains en Irak. "Entre 01h45 et 02h15, l'Irak a été bombardé par 22 missiles, 17 sur la base aérienne d'Aïn al-Assad (...) et cinq sur la ville d'Erbil, qui ont tous touché des installations de la coalition" internationale antijihadistes emmenée par les Etats-Unis, a indiqué le commandement militaire irakien dans un communiqué. "Il n'y a eu aucune victime dans les rangs des forces irakiennes", est-il ajouté dans le texte, publié sept heures après l'attaque menée par Téhéran, parrain du pouvoir à Bagdad.
Nous ne cherchons pas l'escalade ou la guerre, mais nous nous défendrons contre toute agression
Les Gardiens de la révolution iraniens, l'armée idéologique de la République islamique, ont conseillé à Washington de rappeler ses troupes déployées dans la région "afin d'éviter de nouvelles pertes", et menacé de frapper Israël et "des gouvernements alliés" de l'Amérique.
L'Iran déclare en avoir fini avec les représailles après ces lancements de missiles
Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé mercredi que son pays avait mené et "terminé" dans la nuit des représailles "proportionnées" à l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué en Irak par Washington, en attaquant une base utilisée par les Etats-Unis dans ce pays. "L'Iran a pris et terminé des mesures proportionnées d'autodéfense conformes à (...) la Charte de l'ONU en attaquant une base d'où ont été lancées des attaques lâches contre nos citoyens et officiers de haut rang. Nous ne cherchons pas l'escalade ou la guerre, mais nous nous défendrons contre toute agression", a écrit Mohammad Javad Zarif sur son compte Twitter.
Trump: "Tout va bien"
"Tout va bien" a pour sa part assuré sur Twitter le président américain. Les Etats-Unis évaluent les dommages et le président ne devrait formuler de déclaration officielle que mercredi.
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