(Belga) Avec au moins 717 morts, le drame de la Mecque figure parmi les trois bousculades les plus meurtrières depuis un siècle, après celle déjà survenue à la Mecque en 1990 et une autre en Irak en 2005.
La bousculade la plus meurtrière remonte au 2 juillet 1990, lorsque 1.426 pèlerins musulmans ont péri, piétinés et asphyxiés, à Mina, près de la Mecque, dans un passage souterrain. L'accident est intervenu le dernier jour du pèlerinage, alors que l'affluence était à son comble sur les lieux saints. Des témoins ont indiqué qu'une panne, ayant paralysé les deux puissants appareils d'aération du tunnel, long de près d'un kilomètre et large d'une vingtaine de mètres, était à l'origine du drame. C'est également lors d'un pèlerinage, mais en Irak, qu'a eu lieu le 31 août 2005 la bousculade sur le pont Al-Aïmah à Bagdad, au cours de laquelle près d'un millier de personnes trouvèrent la mort. Ce pont relie le quartier chiite de Kazimiyah, qui abrite le mausolée du septième imam des chiites, Moussa al-Kazim, au quartier sunnite d'Azamiyah. Des milliers de pèlerins chiites qui se rendaient au mausolée pour y commémorer l'anniversaire de la mort de l'imam en 799, furent pris de panique en entendant une rumeur indiquant la présence d'un kamikaze dans la foule. Au moins 965 pèlerins étaient morts, étouffés ou piétinés sur le pont ou noyés dans le Tigre. Il y a un peu plus d'un siècle, le 30 mai 1896, une bousculade sur le champ de Khodynka, à Moscou, pendant les cérémonies accompagnant le couronnement de l'empereur Nicolas II de Russie, fit 1.389 victimes. (Belga)
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