Plusieurs jours après les explosions qui ont ravagé Beyrouth, un avion C130 belge rempli de matériel humanitaire doit décoller ce vendredi soir à 20h de l'aéroport de Melsbroek vers le Liban (voir notre autre article via le lien ci-dessous).
L'aide internationale afflue de plusieurs pays depuis la catastrophe. Mais cette assistance est-elle totalement désintéressée ? Elle relève de l'obligation morale mais également juridique, comme l'explique Eric David, professeur émérite de droit international à l'ULB : "Dans un texte de droit international qui est une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies de 2005, les états sont résolus à agir dans des cas de ce genre. Et donc à ce moment-là, on peut dire que cette obligation de caractère apparemment moral revêt aussi une dimension juridique".
Ce genre de dispositif d'urgence est donc logiquement prévu, "quant au plan budgétaire, ça rentre vraisemblablement dans le budget de défense pour l'opération B-Fast, peut-être aussi dans d'autres budgets ministériels tels que celui des Affaires étrangères", précise Eric David.
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