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A Rebecq, les habitants sinistrés craignent les fortes pluies et se préparent au pire: "Je n’en peux plus, c’est terrible"

 
 

Le centre et le sud du pays sont classés en alerte jaune. On attend, une nouvelle fois, des précipitations abondantes à Bruxelles et en Wallonie. Des orages sont aussi redoutés dans certains endroits. Dans les villages qui ont déjà été touchés par des inondations cet été, les habitants scrutent le ciel depuis ce matin avec une certaine inquiétude. Alors qu'ils sont toujours en train de réparer certains dégâts, ils en redoutent déjà de nouveaux. C'est le cas notamment à Rebecq.

Tous les dégâts causés par les inondations ne sont pas encore effacés à Rebecq, dans le Brabant wallon. Dans les garages, on peut parfois encore apercevoir cinq centimètres de boue. Chez Dominique, les eaux du ruisseau voisin sont rentrées par son puits. "J’avais 20cm d’eau, donc voilà j’ai déjà un peu enlevé mais c’est la catastrophe. Je n’ai pas su tout retirer. Et on m’a dit qu’aujourd’hui cela allait recommencer, c’est la panique", redoute cette habitante sinistrée. 

Le dispositif de sacs de sable pour faire barrage aux portes et aux accès aux caves n’a d'ailleurs pas été enlevé depuis le 4 juillet. Dans le bas de la rue du Pont, il est difficile de ne pas trouver un habitant qui n’ait été inondé. "Je n’en peux plus. C’est terrible", souffle Suzanne, une autre habitante sinistrée. 

"L’eau est passée à travers la maison, elle a dévalé l’escalier et est montée dans la cave à environ 1 mètre", raconte à son tour Jean-Luc. Comme ses voisins, il a subi trois inondations en un mois. "Comme c’est assez récurrent, c’est le cas de le dire, cela revient tout le temps. Les sacs sont mis et je me dépêche pour trouver une porte amovible à serrer", confie-t-il. 

Dans pas mal de maisons, les bottes sont prêtes près des raclettes. Les sinistrés de juin et de juillet vivent avec l’angoisse de voir les premières pluies tomber.


 

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