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Crèches et écoles rouvertes dès demain: les parents sont-ils rassurés par les mesures de sécurité mises en place?

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Bruxelles
 

Le niveau de menace terroriste 4 pour la Région de Bruxelles-Capitale a été maintenu au terme du conseil de sécurité national. Paradoxalement, écoles et transports en commun seront à nouveau opérationnels dès mercredi. Des mesures de sécurité seront prises pour assurer la sécurité des riverains et élèves.

Le gouvernement fédéral a fait une annonce surprenante, lundi soir. Le niveau 4 d'alerte terroriste est maintenu à Bruxelles jusque lundi prochain, mais les écoles et transports en commun pourront être rouverts dès mercredi. "Nous ne voulons pas stopper le pays, mettre le pays au point mort. Ce sont des mesures exceptionnelles qui ont été prises pour Bruxelles. Pendant quelques jours, les écoles ont été mises entre parenthèses le temps que l'on puisse prendre les mesures de sécurité nécessaires avec les experts, avec celles et ceux qui ont la connaissance du terrain", a expliqué le Premier ministre Charles Michel.

Des explications qui ne rassurent pas tout le monde. Dans l'opposition, le FDF et Ecolo a ainsi fait état d'interrogations suite à cette décision qui vient du fédéral.


"Je ne pense pas qu'ils vont prendre des risques inutiles"

Quant aux riverains et parents d'élèves, les avis sont partagés. "Je pense que la sécurité est assurée et j'ai tout à fait confiance dans les autorités. Il n'y a aucun problème par rapport à ça", a déclaré un papa interviewé par notre journaliste Sébastien Degrave.

"Je ne pense vraiment pas qu'ils vont prendre des risques inutiles, donc selon moi il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Ils connaissent bien les enjeux donc j'ai confiance", a renchéri une maman.

Appelés en renfort en ce début de semaine pour garder les enfants lorsque les écoles sont fermées, les grands parents se montrent en général un peu plus sceptiques. Pour cette génération, certaines mesures proposées par la ministre de l'enseignement sont dérisoires. "Ce n'est pas une personne à l'entrée des bâtiments scolaires qui va les arrêter. Il faudrait qu'il y ait des gens de la police", a estimé une dame.


 

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