Le dispositif policier déployé pour une manifestation est décidé sur base d'une analyse de risque et non sur le message véhiculé, explique lundi le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close, balayant ainsi la critique d'un membre du syndicat libéral flamand de la fonction publique. Ce dernier dénonçait lundi matin sur Radio 1 une prétendue plus grande sévérité de la police envers les rassemblements de droite que de gauche.
L'intervention musclée des forces de l'ordre pour faire évacuer les militants écologistes d'Extinction Rebellion de la place Royale samedi après-midi continue de faire débat. Mise en cause par le syndicaliste flamand Patrick Roijens, la Ville de Bruxelles a réagi par la voix de la porte-parole de Philippe Close. "Une manifestation n'est jamais évaluée sur son contenu. Le bourgmestre est neutre et il décide sur base d'une analyse de risques pour les citoyens, la ville et la police."
Samedi, les manifestants se sont déployés dans la zone neutre, où tout rassemblement est normalement proscrit. "Leur présence a été tolérée pendant six heures, jusqu'à ce qu'ils commencent à bloquer le passage des trams. La décision d'évacuation de la place a été prise par le bourgmestre parce qu'ils refusaient de libérer les voies comme la police le leur avait demandé à plusieurs reprises", explique Maïté Van Rampelbergh.
Philippe Close va rencontrer des membres du mouvement Extinction Rebellion pour évoquer leurs prochaines actions, a encore précisé la porte-parole.
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