Ce jeudi, des mouvements de grève ont eu lieu dans différents services techniques chez Proximus. A Anderlecht, une quarantaine de techniciens ont débrayé dès 8h du matin et comptent poursuivre leur action durant toute la journée. "Les services seront perturbés et cela impliquera des retards dans les rendez-vous", indique un technicien qui a contacté notre rédaction via le bouton orange Alertez-nous.
Contacté par nos soins, Laurent Malengreau, vice-président CGSP pour le secteur télécom-aviation, confirme que plusieurs piquets de grève ont été dressés ce jeudi, à Anderlecht, mais aussi à Tournai et à Limelette, dans le Brabant wallon.
"Lundi et mardi, les travailleurs ont reçu des informations sur le plan de restructuration lors d'assemblées du personnel. Il y a une anxiété énorme car ils se rendent compte de l'ampleur de ce plan", explique-t-il. "Hier, mercredi, l'action de grève a été un réel succès. Les syndicats avaient installé des piquets de grève devant l'entrée principale de Proximus, près de la gare du Nord (ndlr: environ la moitié des points de vente Proximus sont également restés fermés)."
"Un impact limité sur les clients"
Aujourd'hui, certains sièges techniques de Proximus ont donc décidé de poursuivre la grève. "Pour combien de temps? On ne peut pas encore le préciser à l'heure actuelle. Les responsables au niveau du management ont des réunions avec le personnel", ajoute Laurent Malengreau.
Ce mouvement fait suite à la restructuration annoncée en janvier par l'opérateur Proximus qui impliquera le départ de 1.900 travailleurs.
Selon le porte-parole de Proximus, Haroun Fenaux, il s'agit d'une action spontanée avec "un impact limité sur les clients." "On essaie d'honorer un maximum de rendez-vous", précise-t-il.
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