Sur le plan politique, il y a d'abord ces tensions à Uccle, en région bruxelloise. Olivier Maingain réclame aujourd'hui la démission du bourgmestre Armand De Decker. Le président du parti DéFI estime que l'implication du bougmestre MR, dans le scandale du Kazakhgate, est de plus en plus évidente. Armand De Decker, qui a pourtant encore répété, hier soir, qu'il n'a joué aucun rôle dans ce dossier. le CDH, de son côté, qui est aussi dans la majorité à Uccle, réclame aujourd'hui une réunion d'urgence. Un reportage de Chantal Monet et Philippe Godin.
Armand De Decker n’a pas encore été entendu par la commission d’enquête Kazakhgate. Il n’est pas condamné par la justice. Pourtant, il est grand temps que le bourgmestre d’Uccle remette son écharpe maïorale selon le Président du parti Défi. C’est une question d’éthique et de morale selon Olivier Maingain qui posait un ultimatum au MR dans le RTLinfo 13H.
"C'est au MR de prendre ses dispositions. Si le MR ne tire pas ses conséquences de l'affaire du Kazakhgate, nous en tant que parti associé à la majorité à Uccle, nous en tirerons les conséquences. Je laisse moins d'un mois au MR pour vider cette question et préserver l'honorabilité de la fonction de bourgmestre à Uccle. En tous les cas, nous ne poursuivrons pas une cohabitation avec un bourgmestre qui a un si lourd passif sur le plan éthique", déclarait le président de DéFI .
Une demande qui surprend tout le monde à Uccle. Y compris les mandataires DéFI. Ni l’échevine de l’enseignement ni le chef de file du parti au conseil communal n’étaient au courant de l’ultimatum posé par leur chef. Les mandataires MR dénoncent un manque de loyauté. "La moindre des choses", nous disait un échevin, "aurait été d’en avertir le partenaire de coalition. Aucun contact n’a eu lieu."
Il y a quelques minutes, l’autre partenaire de la majorité, le CDH réagissait par voie de communiqué.
Le scandale politico-financier du Kazakhgate rend de plus en plus compliquée la gestion d’Uccle.
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