L'organe de coordination pour l'analyse de la menace a décidé, hier, de ramener de 4 à 3 le niveau de la menace terroriste, en Belgique. Quel est l'impact, notamment sur les transports en commun?
L'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) a décidé de ramener de 4 à 3 le niveau de la menace terroriste, a déclaré jeudi soir le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, lors du journal télévisé de RTL-TVI. L'information a été confirmée à l'agence Belga par le porte-parole du Centre de Crise.
L’impact sur les transports en commun
Aujourd’hui, à la gare du midi la plupart des entrées sont ouvertes. Des militaires et des policiers sont en faction, mais depuis ce matin il n’y a plus de contrôle systématique des bagages et des sacs à mains. Un passant témoigne: "C’était la galère pour rentrer à la gare parce qu’on était fouillé et contrôlé. Aujourd’hui, c’est un peu plus détendu.", un autre homme ajoute "J’ai pas été contrôlé aujourd’hui, tout à l’air normal. Ca se met en place, il y a plus de policiers, mais on a l’impression que le calme est revenu."
Au terminal Eurostar et au départ des Thalys aucune mesure particulière visible ne semble avoir été prise. Dans les gares les contrôles existent, mais sont désormais aléatoires.
Ce matin les quatre lignes de metro sont ouvertes au public, mais tout le monde ne semble pas rassuré. Une voyageuse témoigne : "Je viens d’arriver de Paris. Après je ne pense pas prendre le métro. Je vais plutôt privilégier le tram et le bus". Des trams et des bus qui semblent rouler quasiment normalement.
Avec le rabaissement du niveau 4 au niveau 3 de la menace les règles de sécurité s’assouplissent. Ce qui ne déplait pas aux voyageurs.
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