Valentin avait pris contact avec l’annonceur et les forces de l'ordre ont réussi à interpeller les truands lors du rendez-vous.
Nous vous en parlions il y a quelques jours. A Schaerbeek, la police a arrêté des individus qui s'apprêtaient à vendre un singe pour 3 800 euros. Valentin, était tombé sur cette petite annonce peu commune sur la plateforme 2ememain. Il avait alors donné rendez-vous à l'annonceur puis avait contacté la police bruxelloise. Son initiative avait permis l'arrestation d'un receleur. "Il va être entendu par le parquet dans les prochains jours", nous avait indiqué Johan Berkmans, porte-parole de la police Bruxelles-ouest.
Le tamarin aux mains rousses avait ensuite été confié à un refuge capable de le prendre en charge. Il s'agit d'une première étape avant de lui trouver un habitat plus adéquat. Sur sa page Facebook, La Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux donne des nouvelles de l'animal. "Ce Tamarin à mains rousses est passé par chez nous avant d'être transféré directement dans un centre adapté, le temps d'une quarantaine obligatoire", écrit l'association.
Des parasites et maladies mortelles
Cette quarantaine est nécessaire car ce singe, importé illégalement, peut être porteur de parasites ou de maladies transmissibles à l'Homme. La LRBPO précise que ces virus peuvent être mortels. C'est le cas de l'herpès du singe "dont aucun traitement n'existe à ce jour".
"Cette petite femelle sera ensuite envoyée dans un sanctuaire adapté, où elle retrouvera d'autres congénères", précise l'association qui alerte sur le danger des animaux détenus illégalement. En Belgique, des personnes continuent à acheter des animaux interdits. "Les personnes qui achètent ces animaux savent, généralement, que c’est illégal. Ils ne vont pas déclarer ou montrer leur animal. Mais avec internet, beaucoup de gens détiennent des animaux qui ne devraient pas être ici", nous avait précisé Nadège Pineau, de la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux.
Le fait de cacher ces animaux est un problème. Les détenteurs de nouveaux animaux de compagnie (NAC) non-autorisés hésitent plus souvent à faire contrôler leur animal chez un vétérinaire. Cette profession doit pourtant se plier au secret professionnel.
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