Le bourgmestre de Woluwé-Saint-Lambert, en région bruxelloise, souhaite interdire la ventre de gaufres aux abords des écoles de sa commune. Une interditcion surprenante qu'Olivier Maingain justifie par des raisons diététiques.
Glaces et gaufres sont souvent proposées à la sortie des écoles bruxelloises où les petites camionnettes colorées foisonnent. Les vendeurs y font d'ailleurs leurs chiffres, et les enfants, eux, sont ravis. Mais tout cela n'est pas très bon pour leur santé surtout en cas d'excès. Ce genre d'aliments va à l'encontre de la politique de certaines écoles.
Limiter les vendeurs de gaufres
Christine Repjuk, directrice de l'école Parc Schuman dresse un constat dans notre journal de 13H: "Les enfants ainsi que les parents se jetaient carrément sur le vendeur. Alors que nous, nous prônons la santé en général et cela va à l'encontre de tout ces principes." D'où cette proposition de projet lancée par la commune de Woluwé-Saint-Lambert: limiter la présence de vendeurs ambulants aux abords des écoles. Olivier Maingain, bourgmestre de Woluwé-Saint-Lambert est à l'orgine de cette mesure: "Nous allons voir si certaines mesures de distance par rapport aux sorties des écoles, notamment par respect du code de la route ne doivent pas être imposées."
Autre piste possible
Autre proposition de la commune: diversifier les produits vendus. "Qu'est ce qui interdirait qu'ils offrent des jus d'orange frais à la vente? Qu'est ce qui interdirait qu'ils vendent certains produits plus axés sur les fruits?" se demande le bourgmestre.
Les parents pas tous dans le même camp
Quant aux parents, les avis divergent sur la question."C'est vrai que c'est un petit peu deux poids, deux mesures, qu'on l'interdise et qu'il serait là devant, mais moi je suis contre, surtout, pour un point de vue économique, parce que j'estime qu'il y a des tas de familles qui n'ont pas les moyens d'acheter cette gaufre", explique une maman.
"Chacun éduque ses enfants comme il veut. Le vendeur de gaufre vient faire son boulot. C'est normal qu'il va là où il y a beaucoup d'enfants et des gens. C'est à nous à dire oui ou non", estime un papa à la sortie d'une école.
Pour le moment la mesure n'en est encore qu'au stade du projet, la commune doit encore vérifier si elle est juridiquement possible et négociera avec les différents acteurs. Aucun marchand ambulant n'a souhaité réagir devant nos caméras mais cette mesure leur ferait assurément perdre beaucoup d'argent.
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