Les associations de familles des victimes et des blessés des attentats du 22 mars à Bruxelles rencontrent aujourd'hui le premier ministre Charles Michel. Des victimes qui s'estiment souvent "abandonnées" par les autorités. Leurs réactions ont été recueillies il y a quelques minutes, par Loic Parmentier et Bruno Spaak
Des victimes et leurs proches devant la résidence du Premier ministre. Ils ont rendez-vous ce matin avec des membres du gouvernement. Trois heures de réunion pour évoquer leurs problèmes, leurs difficultés depuis le 22 mars dernier, le jour des attentats de Bruxelles.
Serge Stroobants, représentant de l'association "Life4Brussels" confie à notre journaliste le contenu de cette réunion : "On a parlé vraiment de choses concrètes. On était dans l'ouverture, dans la transparence. On a été écouté. On a écouté aussi les points de vue du gouvernement. On a écouté les mesures qui ont été prises et on s'accordera à l'avenir pour que leurs initiatives soient en ligne avec nos attentes", détaille-t-il.
Loubna Selassi, membre de l'association "Life4Brussels" est sortie de l'entretien, confiante, "C'est une première fois pour nous. On a été écouté et c'est un premier pas vers le gouvernement et on espère que cela va aboutir à de belles démarches et qu'on aura leur soutien à l'avenir", espère la jeune femme.
Il faut dire que la question des indemnisations, des assurances qui traînent parfois, ou encore le statut de victime sont autant de points précis qui n'ont pas encore tout à fait été réglés. Le gouvernement présente aujourd'hui des excuses.
Koen Geens, ministre de la justice: "Nous avons essayé de montrer toute l'empathie possible et aussi de faire nos excuses pour les choses qui ne se sont pas bien déroulées, parce qu'il est certain que quelque part, des erreurs d'inattention ont été commises", regrette-t-il.
Cet après-midi, d'autres victimes des attentats de Bruxelles seront reçues par le premier ministre.
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