La police bruxelloise a interpellé, samedi après-midi, 435 militants d'Extinction Rebellion au total, sur la place des Palais et la place Royale."Dans 317 cas, il n'était question que d'une arrestation administrative, alors que les 118 autres ont été emmenés au commissariat pour identification et ont ensuite été libérés", a indiqué le porte-parole de la police Olivier Slosse."Les premiers ont été libérés à partir de 21h00, les autres peu avant 03h00".
Une enquête est menée pour vérifier si la police n'a pas agi de manière excessive dans certaines interpellations.
Une auto-pompe et de jets de spray au poivre
Extinction Rebellion avait appelé à une occupation des jardins du Palais royal afin d'y tenir des débats citoyens sur la question climatique. Ces jardins se trouvant dans la zone neutre, où les manifestations sont interdites, les militants se sont finalement rassemblés sur la place Royale d'où ils ont été délogés samedi en fin d'après-midi à l'aide notamment d'une auto-pompe et de jets de spray au poivre.
Certains manifestants ont bien essayé de résister pacifiquement mais ont fini par être embarqués par les forces de l'ordre. En outre, 147 manifestants, qui ont tout de même tenté de rejoindre les jardins du Palais royal, ont été interpellés, bien qu'un petit nombre d'entre eux a réussi à fouler l'herbe du parc de Bruxelles.
Une enquête sur l'action des policiers
La police a donc interpellé 435 manifestants au total. A-t-elle parfois agi de manière trop dure? Des images montrent par exemple un activiste au sol, aspergé de spray au poivre. "Il y a effectivement des indications que tout ne s'est pas passé conformément aux règles", a admis le porte-parole de la police Olivier Slosse. "Ce que les images montrent n'est certainement pas ce qui est prescrit. Cela fera l'objet d'une enquête".
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