L'équivalent bruxellois du FOREM a décidé de ne pas faire appel de la décision du tribunal du travail de Bruxelles qui ordonnait la modification de son règlement d'ordre intérieur. Trois employées avaient déposé plainte, elles ont obtenu gain de cause. Elles sont maintenant douze à porter le voile, selon la Dernière Heure.
Actiris a décidé après mûre réflexion interne de ne pas aller en appel de la décision du tribunal du travail de Bruxelles, d'ordonner la cessation de l'article du règlement de travail de l'opérateur bruxellois de placement des demandeurs d'emploi qui interdisait au personnel d'afficher ses préférences religieuses, politiques ou philosophiques, que ce soit dans la tenue vestimentaire ou dans le comportement, durant les prestations.
Cette décision annoncée jeudi par Actiris a été prise à l'issue des débats au sein du Comité de gestion et du Comité de concertation de base de l'opérateur public. "A l'issue d'un examen approfondi des 3 ordonnances rendues en référé et de leurs implications en termes de gestion des collaborateurs d'Actiris, le Comité de gestion constate avec regret qu'une décision de contester lesdites ordonnances devant la Cour du travail de Bruxelles ne constitue pas le meilleur chemin. Il remercie le Comité de concertation de base pour sa volonté de rechercher, via modification du règlement de travail, des pistes de solutions opérationnelles. Il est cependant d'avis qu'une solution régionale doit être recherchée par les autorités publiques. Il est injuste, dans ce dossier, de stigmatiser Actiris, Organisme d'Intérêt Public qui agit continûment et depuis tant d'années, pour la défense et la promotion de la diversité", a indiqué Actiris.
Les conséquences de la décision
Un groupe de travail sera mis sur pied afin de réfléchir aux conséquences de la décision du tribunal du travail et aux pistes de développements possibles du règlement de travail dans ce contexte.
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