Des scènes hallucinantes ont eu lieu samedi soir, alors que le Maroc fêtait sa qualification pour la Coupe du Monde 2018. 300 jeunes ont agressé la police... et aussi les pompiers, qui tentaient d'éteindre les incendies qu'ils avaient eux-mêmes perpétrés. Dans les camions, des pierres, cailloux et projectiles en tous genres.
Un témoignage qui fait froid dans le dos après les émeutes de Bruxelles de samedi hier soir, suite à la qualification du Maroc pour le Mondial de foot. Les pompiers ont été la première cible des casseurs ! Ils se sont fait agresser quand ils ont voulu éteindre une voiture brûlée dans le quartier entre la bourse et la Gare du Midi.
Eric Labourdette, président du syndicat SLFP pour les zones de secours. "Les pompiers, on en parle jamais, mais ils ont été agressés. On a été appelé pour éteindre des véhicules en feu, et arrivés sur place, des pavés ont été lancés sur notre autopompe. Le pare-brise est cassé, les vitres latérales ont explosé. Ils s'en sont pris à notre personnel en ouvrant les portes. Ils ont arrachés tout ce qu'il y avait dans l'autopompe", a-t-il déclaré à RTL info.
"Notre personnel a du s'enfuir en laissant complètement brûler le véhicule. Finalement, c'est l'autopompe de la police fédérale qui a dû éteindre le véhicule… La violence de l'agression a été telle qu'ils ont dû appeler au secours une autre autopompe qui intervenait plus loin pour une camionnette en feu. En trente ans de service, des actes de violence, on en a connus, mais d'une telle violence, jamais. Bientôt, on va devoir intervenir avec un char d'assaut ? Il y a un laxisme de la part des autorités judiciaires qui me semble invraisemblable puisque ces évènements se répètent".
Ils étaient 300 casseurs. Et aucune arrestation ! Le parquet de Bruxelles a même du relâcher un homme dimanche, faute de preuve. Et il lance un gigantesque appel à témoin. Les policiers sont à la recherche de vidéos ou photos prises samedi soir pour identifier les émeutiers...
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