Suite aux conversations dévoilées par la chaîne flamande VTM et dans lesquelles on semblait percevoir une certaine confusion le matin des attentats de Bruxelles, la ministre Maggie De Block tient à remettre les pendules à l'heure. Un reportage de Martin Vachiery.
Le 22 mars, jour des attentats perpétrés à Bruxelles, le plan d'urgence a "parfaitement fonctionné", explique le cabinet de Maggie De Block.
Les premiers appels semblent confus comme on peut le constater dans les conversations dévoilées par VTM. Ce jour-là, les opérateurs sont sans doute pris au dépourvu par les nouvelles qui arrivent de l'aéroport ce jour-là à 8h02.
Contacté par téléphone, le cabinet de la ministre de la santé met les choses au clair : Oui, il y a sans doute eu quelques appels de pompiers ou de secouristes paniqués, mais non, il n’y a pas eu de disfonctionnement dans les opérations.
C’est ce que confirme un expert du Service public de la santé, au cœur du dispositif. "De façon globale, on peut dire que tout s'est bien passé. On a du mal à le dire mais oui tout s'est bien passé. On a évacué plus de 140 victimes en moins de 3 heures. On a engagé des moyens suffisants", a expliqué Marcel Van Der Auwera, SPF Santé publique au micro de Martin Vachiery.
Le 22 mars à 8h14, les pompiers de Zaventem arrivent les premiers sur place.
Contrairement à ce que cet échange laisse penser, le plan provincial d’urgence a bien été déclenché, à 8h05 précisément, soit 7 minutes après la première explosion.
"A 8h05, on a le déclenchement du plan d'intervention médicale qui pour l'aéroport fait partie du plan de l'aéroport, qui, par définition, est un plan provincial. Un super plan bien concocté qui gère l'entièreté de la situation", a précisé encore Marcel Van Der Auwera.
Aujourd’hui, l’ensemble des services de secours et de santé, défendent avec vigueur les hommes et femmes qui ont travaillé le jour des attentats, la Commission d’enquête de la Chambre livrera toutes les informations sur leurs opérations.
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