Dans le centre de Bruxelles, au pied de la Tour des Finances, se tenait une manifestation contre les mesures sanitaires ce dimanche à midi. L'une des principales revendications des personnes présentes est l'obligation du port du masque à Bruxelles.
Cette manifestation a été autorisée à condition qu'elle respecte les mesures sanitaires en place en Belgique. Certaines personnes présentes portaient un masque, d'autres non. Ce qu'elles dénoncent en effet aujourd'hui, ce sont ces mesures sanitaires, qu'elles jugent liberticides. Parmi la foule, il y a de nombreuses revendications, comme "la fin de ces mesures", la "fin de la dictature de la peur", mais aussi la démission de certains experts comme Marc Van Ranst et Yves Van Laethem.
L'asbl flamande Viruswaanzin ("Folie virale" en français) est à l'origine de cette manifestation. Selon elle, derrière les experts comme Marc Van Ranst, on retrouve l'ombre de Bill Gates et donc la promotion de la vaccination.
La principale revendication concerne le porte du masque obligatoire à Bruxelles. "Il ne faut pas être un éminent scientifique pour le savoir, déclare Barbara Desirant, porte-parole francophone de l'asbl Viruswaanzin, ceci est un non-sens total. Après une heure, c'est une bombe à retardement. Vous rentrez chez vous, vous avez peut-être des personnes qui sont fragilisées et là, vous allez respirer à pleins poumons au cœur de votre famille alors que vous êtes empoisonné toute la journée. Je suis désolée. On ne peut pas avoir signé un serment d'Hippocrate et oser prétendre ces choses-là. C'est ça que nous défendons".
Quant à Marie, accompagnée de ses petits-enfants, elle exprime sa méfiance à l'égard de plusieurs pans de la société. "Il y a plein de gens qui sont endormis par les... excusez-moi du terme, vous faites votre travail, mais des merdias. Donc des gens qui sont corrompus. Des médecins corrompus. Des politiciens", lance-t-elle à notre micro.
Il y a toute une partie de la population qui se sent discriminée
Beaucoup pensent en effet que derrière la crise du coronavirus se cache quelque chose qui échappe au citoyen. Nous avons demandé l'analyse d'Yves Collard, formateur en éducation aux médias. "Il y a toute une partie de la population qui se sent discriminée. Ou déclassée. En tout cas qui ne se sent pas écoutée, qui se sent en perte de contrôle sur sa propre vie. Et donc qui ne croit plus ceux et celles qui essaient d'organiser nos vies, et donc va se réfugier dans des théories qui sont plus proches des croyances que de la raison", estime le spécialiste.
Le rassemblement était autorisé par les autorités à condition de respecter les mesures sanitaires. Mais dans la lignée de leur protestation, plusieurs personnes sur place n'ont pas souhaité suivre les gestes barrières.
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