Parmi les trois suspects privés de liberté mercredi en fin de journée et suspectés de faits d'incendie volontaire sur le commissariat près de la place Liedts à Schaerbeek, les deux majeurs ont été relaxés, faute de preuves suffisantes à leur encontre à ce stade de l'enquête, a indiqué vendredi le parquet de Bruxelles. Le sort du 3e suspect mineur privé de liberté pour ces mêmes faits relève de la compétence du parquet de Verviers.
Il y a eu une 4e arrestation judiciaire à la suite de la manifestation pour Ibrahima, le jeune de 23 ans décédé samedi après une interpellation par la police de Bruxelles-Nord. Le suspect, mineur, avait été privé de liberté pour des faits de rébellion. Le parquet de Bruxelles a, pour lui, saisi un juge de la jeunesse et sollicité une mesure de placement en milieu fermé.
L'enquête suit son cours
A l'issue de son audition par le juge, il a été libéré sous conditions. Celles-ci lui imposent de respecter l'autorité parentale, de ne pas commettre de nouveau fait qualifié d'infraction, de poursuivre une scolarité régulière et d'accomplir une prestation d'intérêt général d'une durée de trente heures. Lors des troubles qui avaient suivi la manifestation, la police avait arrêté 116 personnes, dont quatre ont fait l'objet de poursuites judiciaires, notamment pour le début d'incendie au commissariat près de la place Liedts. Une task force rassemblant les six zones de police bruxelloises, la police fédérale et le parquet de Bruxelles est mise en oeuvre afin d'identifier un maximum d'auteurs pour les dégradations. Cela signifie que le bilan des arrestations judiciaires est susceptible d'augmenter en fonction de l'identification de casseurs, notamment sur base d'images des débordements. L'enquête suit son cours.
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