Une maman bruxelloise a entamé une grève de la faim pour sensibiliser le politique à la pénurie de places dans les institutions pour enfants handicapés. Une action-choc qui a visiblement porté ses fruits.
Il y tout juste une semaine, Simona, une Bruxelloise, a entamé une grève de la faim. Son fils, Sami, âgé de 7 ans, souffre d'un lourd handicap mental. "On va dire que son âge mental, c’est celui d’un bébé", a confié la maman au micro de Sébastien Debock pour Bel RTL. Il était scolarisé dans un institut spécialisé, mais l'encadrement n'était pas suffisant pour le handicap dont souffre Sami. "Eux, ils ne savent pas le prendre en charge, parce qu’ils ne savent pas mettre une personne, un adulte avec lui pour l’aider dans toutes les tâches, le surveiller, etc"
"Il revenait de l’école, il ne voulait pas manger"
Jeudi dernier, Simona a décidé de retirer son fils de l'école et d'entamer une grève de la faim, après avoir découvert que les éducateurs attachaient son fils à une chaise. "À un certain moment, mon fils qui ne parle pas m’a donné des signes de malaise. Il revenait de l’école, il ne voulait pas manger. Donc tous ces signes c’était vraiment un message pour me dire qu’il n’en pouvait plus"
Simona n'est pas un cas isolé
Il semble que le message de Simona a été entendu puisque le cabinet de Joëlle Milquet s'est engagé à trouver une solution dès la semaine prochaine. Mais Simona est loin d'être seule dans ce cas. La Fédération Wallonie-Bruxelles ne dispose d'aucune statistique sur la question... À titre d'exemple, selon des chiffres européens, il y a 10.000 enfants autistes en Fédération Wallonie-Bruxelles et seuls 1000 d'entre eux bénéficient d'un encadrement adapté dans une institution spécialisée, soit 1 sur 10.
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