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Tentative de meurtre dans le métro bruxellois: l'employé de la Stib qui a filmé la scène est suspendu depuis samedi

 
 

Plus de 1.600 travailleurs de la Stib ont signé une pétition en ligne appelant la direction de la société de transport à faire preuve de clémence envers l'employé qui a filmé les images de la caméra de surveillance montrant la tentative de meurtre qui a eu lieu vendredi soir dans le métro bruxellois. La porte-parole de la Stib Françoise Ledune explique mardi que la situation est en train d'être évaluée et qu'aucune décision n'a encore été prise.

Pour rappel, Benjamin P., un Français de 23 ans, a poussé dans le dos une femme qui lui était a priori inconnue vendredi vers 19h45. Elle est brutalement tombée sur les rails de la station Rogier alors qu'une rame de métro était en approche. Le conducteur a effectué un freinage d'urgence et a pu s'arrêter avant de la heurter. Le suspect a été arrêté peu de temps après les faits dans la station de métro De Brouckère. La victime a été blessée à l'épaule. Dans l'heure qui a suivi l'incident, un travailleur de la Stib a filmé avec son GSM les images montrant la tentative de meurtre qui étaient diffusées sur un moniteur du dispatching. La vidéo est ensuite parvenue à des collaborateurs de la Stib, puis à des journalistes avant d'être plus largement partagée sur les réseaux sociaux et par des médias. Le dispatcheur qui a filmé les images est suspendu depuis samedi, dans l'attente de l'évaluation de la situation par la direction de la Stib. Il a été entendu lundi, mais d'autres éléments doivent encore être analysés pour déterminer sa part de responsabilité, notamment au niveau juridique (loi Caméra, réglementations sur la protection des données et de la vie privée, secret de l'instruction...). 

Les signataires de la pétition appellent la direction à ne pas se montrer trop sévère et lui demandent, dans l'éventualité où une sanction serait prise à son encontre, à ce qu'elle soit proportionnée. De nombreux éléments pourraient entrer en compte comme la présence éventuelle d'un responsable dans la pièce ou encore la possibilité de savoir si la personne qui a filmé la vidéo est également directement responsable de sa fuite sur les réseaux sociaux.


 

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