Ce n'est pas la première fois qu'on vous parle de l'état de délabrement du palais de justice de Bruxelles. En voici encore un exemple. Cette fois, une plafond s’est effondré dans un local dédié à la police des cours et tribunaux, empêchant l’acheminement des détenus.
Le plafond leur est littéralement tombé sur la tête, comme l'illustrent des photos prises dans les caves du palais de justice à Bruxelles. C’est là où travaillent les agents de la police fédérale. En plusieurs endroits, des morceaux sont tombés. Des travaux en cours sur un des parkings autour du palais ont provoqué quelques dégâts. Cet incident a installé un sentiment d’insécurité pour les policiers.
"Vous avez quand même un certain nombre de faux plafonds qui sont tombés. Si cela tombe à nouveau ou s’il y a de nouvelles chutes et que cela tombe sur les collègues, cela pourrait malheureusement blesser un collègue, un détenu ou tout autre personne qui circule dans ces endroits", déplore Anthony Turra, secrétaire permanent CSC.
Le transfert de détenus impossible
Des chutes heureusement sans conséquence : il n’y a aucun blessé. En visitant les caves du palais, on est vite bloqués par une installation sommaire. Des affiches confirment que des accès sont interdits en raison d’une chute de pierres. Ce qui a rendu impossible les transferts de détenus, selon les procédures classiques. "Les collègues doivent passer par un autre chemin d’accès qui est totalement encombré par du mobilier vétuste ou d’autres éléments meubles et donc cela génère effectivement des risques pour les collègues", regrette Anthony Turra.
Ce jeudi soir, la Régie des bâtiments veut rassurer. Des experts en stabilité se sont rendus sur place. Ils garantissent la sécurité. "Ces travaux sur le parking ont pour objectif de stopper une infiltration d’eau. Il y a un peu de dégâts mais la sécurité n’est pas mise en cause. Le local en question avait déjà été condamné", assure la Régie via communiqué.
Les travaux prendront du temps au moins jusqu’à fin décembre. A partir de demain, la Régie autorise à nouveau le transfert de détenus, selon la procédure la plus sécurisée.
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