Un hôpital limbourgeois a-t-il refusé de soigner une patiente parce qu'elle était wallonne?

L'hôpital Maria d'Overpelt, en province de Limbourg, a réfuté vendredi les accusations, relayées dans Sudpresse, d'une patiente francophone qui affirme qu'un médecin a refusé de lui prodiguer un traitement adéquat parce qu'elle était wallonne. Le médecin en question lui aurait recommandé d'aller se faire traiter dans un "hôpital wallon". "Après consultation du dossier et des personnes concernées, nous avons conclu que la patiente a été soignée correctement", a indiqué la porte-parole de l'hôpital, Ann Pauwels. "Elle n'avait pas besoin d'une opération d'urgence. Nous recommandons toujours à nos patients de se rediriger ensuite vers un centre de soin de leur région pour un meilleur suivi."

Une femme de 63 ans originaire de Froidchapelle, en province de Hainaut, a fait une lourde chute lorsqu'elle se trouvait au Center Parc de Peer. Elle a été emmenée à l'hôpital Maria d'Overpelt. Un médecin y a fait une radio de son bras, puis lui aurait demandé si elle était wallonne. Il lui aurait ensuite mis un bandage et recommandé d'aller se faire soigner dans un "hôpital wallon", peut-on lire dans les colonnes de Sudpresse.


Dans des situations semblables, il est recommandé aux patients de se rediriger vers un centre de soin de leur région pour le suivi

L'hôpital limbourgeois a nié les faits. "Nous nous sommes immédiatement renseignés sur le dossier", explique Mme Pauwels. "La patiente a été correctement soignée. Lors de son passage à l'hôpital, elle semblait satisfaite des soins qui lui ont été administrés. Le médecin en charge de son traitement a indiqué qu'elle ne devait pas subir une opération d'urgence. Dans des situations semblables, il est recommandé aux patients, après l'administration des soins médicaux de première urgence, de se rediriger vers un centre de soin de leur région pour le suivi. C'est évidemment dans l'intérêt du patient et c'est bien plus pratique que d'avoir un suivi dans un hôpital loin de son domicile." Les responsables de l'hôpital ont indiqué avoir pris contact avec la patiente et qu'une rencontre était prévue entre les deux parties.