Dans la foulée de la fuite du dernier rapport du GEMS préalable au comité de concertation de vendredi, le ministre flamand de l'Enseignement, Ben Weyts (N-VA), a rejeté jeudi l'idée d'une fermeture des écoles.
S'il comprend que les experts recommandent des mesures fortes, il estime le coût sociétal d'une éventuelle fermeture des écoles serait trop élevé, notamment pour les élèves issus de milieux plus précarisés. "Le dernier endroit où il faudra éteindre les lumières, c'est l'école", a commenté jeudi le ministre nationaliste devant le Parlement flamand. Alors qu'un nouveau comité de concertation est prévu vendredi matin, les experts du GEMS estiment dans leur dernier rapport qu'un resserrement des mesures est également nécessaire dans les écoles.
Ils plaident notamment pour la fermeture pendant dix jours des écoles fondamentales, ou le passage à un enseignement à distance. Ils préconisent aussi le port du masque buccal dès l'âge de 6 ans. Quant à l'enseignement secondaire, le groupe d'experts suggère de repasser à l'enseignement hybride (pratiqué massivement l'an dernier) jusqu'aux examens de fin d'année.
Pour M. Weyts, les mesures avancées par le GEMS reviennent à pratiquer un "quasi lockdown" "Si l'on ferme les écoles, les enfants de l'enseignement primaire vont être confiés aux grands-parents ou des structures d'accueil où ils vont être mélangés, alors que c'est qu'il faut éviter", a encore objecté le ministre.
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