Les premiers écocombis ont été testés en Flandre et ils permettent de réduire de 25% les émissions de CO2.
Les premiers transports effectués à l'aide d'un écocombi en Flandre ont permis d'enregistrer une baisse des émissions de CO2 de 21 à 25%, selon une première estimation communiquée mercredi par les entreprises ayant mis en service ce type de poids lourd surdimensionné. AB InBev, en collaboration avec le groupe de transport NinaTrans, en utilise un depuis début 2015 alors que le second supertruck a été lancé quelques mois plus tard par la société de transport Gilbert De Clercq.
20 tonnes de CO2 évitées en un an et demi
Deux écocombis remplacent trois poids lourds classiques, permettant ainsi de réduire les trajets et en conséquence les émissions. Près de 20 tonnes de CO2 ont pu être évitées en un an et demi de temps, selon une estimation fournie par AB InBev et NinaTrans, soit une réduction moyenne de 21% par rapport à un transport par route habituel. Leur "supertruck" suit toujours le même parcours et relie Heverlee à la société de logistique Katoen Natie, dans le port d'Anvers.
Chez Gilbert De Clercq, il est question d'une réduction de CO2 d'environ 25% avec un super camion qui circule dans le port d'Anvers.
Bientôt sur les routes wallonnes aussi
En juillet, l'Agence flamande du trafic (Agentschap Wegen en Verkeer - AWV) a prolongé le permis de ces convois exceptionnels de deux ans, jusqu'à fin juin 2018. Au sud du pays, le Parlement wallon a approuvé au printemps un projet de décret visant à instaurer une phase-pilote pour tester les écocombis sur certains axes routiers.
Ces "véhicules plus longs et plus lourds" (VLL) peuvent aller jusqu'à 25,25 mètres de long et peser 60 tonnes.
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