Beaucoup d'enfants fréquentent les plaines de jeux pendant les vacances. À Tournai, la ville a décidé d'offrir aussi ces moments de détente à des enfants réfugiés. L'occasion de partager avec d'autres un peu d'insouciance. Julien Crête et Gaëtan Zanchetta se sont rendus dans l’une de ces plaines.
Les matinées se suivent, mais sans jamais vraiment se ressembler pour les jeunes d’une plaine de Tournai. Il y avait ce matin autour des moniteurs une vingtaine d’enfants et parmi eux six réfugiés, venus tout droit d’Albanie ou d’Afghanistan. Ardat est l’un d’eux. Cet enfant afghan profite des activités. "On joue au football, on va à la piscine, on joue au basket-ball, base-ball", a-t-il expliqué dans un français hésitant. "Je leur parle avec quelques fois des gestes, parfois ils comprennent, mais ça va, on a un traducteur, donc c’est un peu plus facile. Mais la plupart du temps ils comprennent parce que les autres enfants leur montrent un exemple et après ils comprennent et ils le font. Ils aiment bien, à chaque fois", a affirmé Noémie Dumortier, l’une des animatrices, au micro de Julien Crête pour le RTLinfo 13H
Les contacts se nouent
Pour les responsables de la plaine, la priorité est donc d’offrir ici le même traitement aux jeunes Tournaisiens et aux jeunes réfugiés. Au fil des activités les contacts se nouent. "Ils sont amusants, rigolos, ils dansent bien, ils chantent bien et voilà, ce sont des copains", a commenté un petit Tournaisien.
"Très important pour nos petits Tournaisiens, de connaître d’autres enfants, d’autres cultures"
Durant ces vacances, une grande partie des enfants logés dans la caserne Saint-Jean à Tournai profite de ces plaines d’été. Un plus pour ces familles isolées, mais également pour la population tournaisienne. "Le fait de les intégrer avec les autres enfants, 1) c’est un rapprochement culturel, je crois, mais c’est aussi un rapprochement humain très important et je pense que c’est aussi quelque chose qui est très important pour nos petits Tournaisiens, de connaître d’autres enfants, d’autres cultures", a fait remarquer Vincent Braeckelaere, échevin de la Jeunesse de la ville.
Les animations en plaine de jeux vont se poursuivre durant toutes les vacances, une manière pour certains réfugiés de tisser du lien social avant la prochaine rentrée scolaire.
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