Un habitant de Bernissart a écopé d'une peine de travail de 80 heures (ou deux ans de prison), mardi, devant le tribunal correctionnel de Tournai alors qu'il était poursuivi pour avoir porté des coups, en l'occurrence un coup de fusil de chasse, à un jeune homme dont l'incapacité de travail sera déterminée par une nouvelle expertise judiciaire. Les faits s'étaient produits le 23 février 2014 à Harchies (Bernissart). Ivre, le prévenu voulait régler le compte de son ex beau-fils.
La fille du prévenu et son ex petit-ami s'accusaient mutuellement de harcèlement depuis leur rupture. Alors qu'un nouvel incident avait éclaté entre eux à la sortie d'un cinéma, le père de la jeune fille a voulu régler le compte de son ex beau-fils.
Après avoir quitté une soirée arrosée, il est rentré chez lui et s'est saisi d'un fusil de chasse. C'est par hasard qu'il a croisé le jeune homme et ses amis dans le village d'Harchies. Une bagarre a éclaté entre le prévenu et l'ancien compagnon de sa fille, frappé à coups de crosse, et un coup de feu est parti.
Témoin de la scène, un jeune homme a reçu une balle dans la jambe et a été hospitalisé durant un mois. Selon son avocat, les séquelles neurologiques sont irréversibles.
Le prévenu regrettait les faits mais le tribunal a estimé qu'il avait accepté les risques et les conséquences possibles en armant le chien de son fusil. Le tribunal s'est opposé à une suspension du prononcé de la condamnation au motif qu'il ne fallait pas banaliser ce type de comportement.
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