Des fichiers pédopornographiques ont été retrouvés dans l’ordinateur privé d’un des 6 inculpés pour terrorisme dans le cadre de la cellule de Jumet. Il avait été interpellé en mai dernier.
Cette découverte va mener à une analyse psychologique de l’inculper pour déterminer s’il y a paraphilie, "c’est-à-dire une problématique sexuelle qui fait qu’il aurait des pratiques sexuelles en dehors de ce qui est « la norme ». Et si on découvre une paraphilie, c’est un trouble de la personnalité qui sera évidemment indiqué dans le rapport et qui pourra avoir une influence dans les conclusions de l’expert quant à la dangerosité potentielle de la personne", a expliqué Frank Discepoli, un avocat pénaliste, au micro de Benjamin Samyn et Emmanuel Tallarico dans le RTLINFO 19H.
Entre le recrutement terroriste et la détention de ce type d'images illégales, le dénominateur commun est Internet. Pour Isabelle Poreye, thérapeute spécialiste des troubles anxieux, le web peut en effet être un facilitateur du passage à l’acte pédophile. "Un certain nombre de pédophiles passifs ne sont pas punissables par la loi dans la mesure où ça se passe dans leur tête et qu’ils se maîtrisent (…) Mais comme tout ce qui peut paraître sur internet", cela "rend la pédophilie comme accessible."
Le suspect a été ou sera auditionné par rapport à cette détention d’images. Cela viendra s’ajouter à l’inculpation de participation aux activités d’un groupe terroriste.
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