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Exclu RTL: un 8e homme de la cellule terroriste de Jumet arrêté, il s'agirait du chef du groupe

 
 

C’est une information RTL. Une 8e personne a été arrêtée dans le cadre de la filière dite de Jumet. Il s'agit d'un homme, considéré comme le chef du groupe, qui était recherché depuis des mois. Cette arrestation a eu lieu en France. Des liens existent, effectivement, entre ce dossier et Inès Madani, cette jeune fille impliquée dans la tentative d'attentat aux bonbonnes de gaz en septembre dernier à Paris. Benjamin Samyn et Dominique Sokolowski résument ces dernières informations.

C’est via le réseau de messagerie sécurisé Telegram que la cellule terroriste dite de Jumet discutait de différents thèmes liés au djihad. Un huitième suspect, récemment interpellé en France dans le cadre de ce dossier, était l’administrateur des forums. C’est lui qui gérait les différentes discussions auxquelles participaient les sept autres personnes arrêtées. Concernant les thèmes abordés, ils ont été définis par les enquêteurs. "Il y avait d’abord une partie des personnes qui devait se charger des mariages en vue de partir au djihad. Ensuite il y avait un autre groupe qui devait s’occuper de prendre des contacts avec des combattants là-bas sur place en Syrie. Puis il y avait un groupe qui devait s’occuper d’envoyer des personnes là-bas et alors il y avait un 4e groupe qui était plus spécifiquement chargé de préparer des actes attentats terroristes", a expliqué Hamid El Abouti, avocat de deux inculpés, au micro de Benjamin Samyn pour le RTLinfo 13H.

Deux inculpés qui forment le noyau dur de la cellule de Jumet se sont rendus à Paris, où ils ont rencontré Inès Madani

Dans le dossier terroriste de Jumet, l’enquête a démontré que des contacts téléphoniques existaient entre Mohamed Abrini, l’homme au chapeau des attentats de Bruxelles, et certains membres de l’organisation. De plus, le 5 janvier 2016, deux inculpés qui forment le noyau dur de la cellule de Jumet se sont rendus à Paris, où ils ont rencontré Inès Madani, l’une des jeunes femmes qui ont tenté d’organiser un attentat à l’aide d’une voiture et de bonbonnes de gaz à proximité de la cathédrale Notre-Dame. "Le juge d’instruction n’est pas près de terminer son enquête, mais je peux dire qu’on voit quand même qu’il y a de l’évolution, il y a quand même un travail qui est fait et à chaque chambre du conseil ont doit quand même aller consulter le dossier", a commenté Nadège Pouossi, avocate de l’un des inculpés.

Dans ce dossier, un suspect a réussi à se procurer une arme pour probablement commettre des attentats en Belgique et en France. D’après l’audition de la personne récemment arrêtée chez nos voisins, d’autres inculpés cherchaient aussi à en obtenir.


 

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