Des travailleurs employés sur le chantier Rive Gauche à Charleroi auraient fait l'objet de menaces quant à un éventuel retour en Italie, a indiqué lundi Sébastien Dupanloup, permanent FGTB. Les ouvriers en question sont employés par le consortium italien Edile. Mi-avril, l'auditorat du travail a inculpé deux responsables du chantier pour traite des êtres humains. Des problèmes d'arriérés de salaires ont également été mis en évidence. Les ouvriers qui disent avoir été menacés ont été entendus par la justice, a confirmé Sébastien Dupanloup, qui n'a pas été en mesure de donner davantage de détails concernant les prétendues menaces.D'autres ouvriers, qui jusqu'il y a quelques semaines, travaillaient sur le chantier Rive Gauche à Charleroi, ont également contacté la FGTB. Ils accusent des responsables du consortium de vouloir les obliger à casser leurs contrats contre un paiement moins avantageux des fameux arriérés de salaires, a expliqué Sébastien Dupanloup.
Selon le permanent, l'information est toutefois surprenante car, selon lui, l'argent des arriérés de salaires a été versé sur le compte en banque d'un cabinet d'avocats belge chargé de le réceptionner. "Les ouvriers doivent nous envoyer des documents prouvant leurs dires, nous verrons bien ensuite", a affirmé Sébastien Dupanloup.
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