La Ville a déjà installé une caméra mobile en test à Ransart. S'il est concluant, d'autres appareils seront installés.
À Ransart, dans une rue isolée, on constate régulièrement des dépôts sauvages de déchets de tous types. "Plus haut, vous avez des panneaux de meubles qui ont été tapés le long de la voire. Ici, ce sont des sacs non conformes", a expliqué Franckie Vermulen, agent constatateur, à Marc Demoustiez ce matin sur Bel RTL.
Mais le problème, ce n'est pas seulement l'acte d'incivilité, c'est aussi le fait que les responsables sont difficiles à identifier. Cyprien Devilers, l'échevin de la propreté de ville l'a constaté. "Les pollueurs deviennent de plus en plus intelligents et apprennent à ne pas jeter leur adresse par exemple dans leur sac. Et donc, on a forcément une réduction du nombre de pollueurs que l'on trouve", a-t-il déclaré.
D'où l'idée de ces caméras mobiles: elles filmeront à tour de rôle la trentaine de points noirs répertoriés à Charleroi. "Le principe sera de placer ces caméras un certain temps, et ensuite de récolter les images, et d'établir une procédure pour automatiser au maximum la sanction", a ajouté l'échevin.
C'est un outil supplémentaire pour lutter contre ces dépôts qui coutent de l'argent à la collectivité et qui ternissent l'image de la ville. Selon Olivier Giersch, responsable du service SOS pollution de Charleroi, "ce n'est pas la solution miracle, mais un outil supplémentaire pour enrayer le problème".
Si le test est concluant, comme il l'a été à Liège où le même essai a déjà eu lieu, la Ville de Charleroi passera un marché public pour acquérir ce type de caméras
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