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Choc après une agression à Mons: deux mineurs arrêtés et aussitôt relâchés par manque de place en IPPJ

Choc après une agression à Mons: deux mineurs arrêtés et aussitôt relâchés par manque de place en IPPJ
Photo d'illustration
 
 

Une tentative de vol avec violence est survenue lundi à Mons, blessant un homme. Deux des trois auteurs, des mineurs, ont été interpellés puis relâchés faute de place en IPPJ. Le ministre de l'Aide à la jeunesse a réagi.

Deux dames et un homme né en 1988 ont fait l'objet, lundi entre 16 et 17 heures, d'une tentative de vol en bande par trois individus sur le parking des Grands Prés situé à Mons. L'homme a été victime de plusieurs coups qui lui ont entre autres occasionné une fracture du plancher orbital et une hémorragie à l'arcade sourcilière. 

Les auteurs ont, par ailleurs, tenté de voler le sac d'une des deux dames. Deux d'entre eux ont pu être interpellés. Ils sont mineurs et l'un des deux est déjà connu des services de police. Les deux individus ont été entendus par le juge de la jeunesse. Le parquet de Mons a indiqué qu'ils ont été relâchés faute de place en Institutions publiques de protection de la jeunesse (IPPJ).

"L'administration de l'Aide à la jeunesse met tout en œuvre pour qu'une solution soit toujours trouvée pour chaque jeune qui commet un fait qualifié d'infraction. Mais il arrive, très ponctuellement, qu'on ne puisse trouver immédiatement une place pour chaque mineur", a précisé en soirée le ministre de l'Aide à la jeunesse, Rachid Madrane, dans un communiqué.

"Le fait que les deux jeunes n'aient pu être immédiatement placés en IPPJ ne signifie toutefois pas qu'ils peuvent rentrer chez eux en toute impunité", ajoute le ministre, qui précise que l'ordonnance de placement prise à leur égard par la magistrate en charge de leur dossier interviendra dès mercredi.

"Le premier jeune, pour lequel la magistrate a décidé un placement à l'IPPJ de Saint-Hubert, rejoindra l'institution, puisqu'il y aura alors à nouveau de la place. L'autre jeune sera pris en charge par une section d'accompagnement, de mobilisation intensifs et d'observation (SAMIO), un service qui constitue une alternative au placement en IPPJ, et cela dès mercredi également", a indiqué M. Madrane.


 

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