Le 25 avril dernier, le Conseil National de Sécurité (CNS) a présenté la stratégie de déconfinement que suivra la Belgique. Après le lancement du déconfinement progressif lundi dernier, on se rapproche de la deuxième phase, qui commencera le 18 mai avec un secteur majeur: l'enseignement. La reprise des cours sera là encore progressive, limitée à trois années d'étude par niveau d'enseignement primaire et secondaire et pour un nombre de jours par semaine à déterminer. La priorité sera accordée aux 6e primaire et 6e secondaire, soit les années certifiantes.
En début de semaine, la ville de Fleurus a toutefois de ne pas suivre les décisions prises par le CNS. "En parfaite concertation avec les acteurs de terrain, le Collège communal a conclu qu'il n'était pas opportun de reprendre les leçons au sein des écoles communales de l'entité", peut-on lire dans un communiqué. Les autorités locales ont expliqué que la reprise des activités n'étaient pas conciliable avec le respect des conditions sanitaires imposées.
Ce dimanche, dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche, le bourgmestre de Charleroi Paul Magnette a commenté cette décision.
"Un nombre croissant de vos collègues bourgmestres ne veulent pas rouvrir les écoles avant le 1er septembre. Il s’agit des maïeurs de Chapelle-lez-Herlaimont, de Fleurus et de Sivry-Rance, toutes communes proches de Charleroi. Vous allez faire la même chose ?", a demandé Christophe Deborsu.
"Nous faisons tout pour rouvrir les écoles, mais je pense qu’il faut faire preuve de souplesse et de compréhension", a indiqué Paul Magnette. "Les décisions du Conseil national de sécurité disent que les écoles doivent rouvrir. Il y a de bonnes raisons pour ça, certainement pour les élèves de 6e primaires ou 6e secondaires. Il est important qu’il y ait un contact entre les élèves et les enseignants. C’est important aussi que les enfants puissent se retrouver. Beaucoup d’enfants souffrent de solitude. Rouvrir l’école pour éviter d’aggraver des situations de décrochage scolaire pour permettre de trouver une certaine sociabilité, c’est important. Il a été dit qu’il y a des conditions. Il faut un certain espace dans les classes, il faut du matériel, etc… Si à certains endroits ce n’est pas possible, ce n’est pas possible et on n’ouvre pas. Ce n’est pas un drame. A chaque fois qu’on peut ouvrir l’école, je crois que c’est bien de le faire. Avec mon échevine de l’Enseignement, on met tout en œuvre pour essayer d’ouvrir nos écoles communales."
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