Les syndicats de Caterpillar ont convoqué une assemblée générale, pour la première fois depuis l'annonce de la fermeture du site de Gosselies. Ils y ont invité les travailleurs à respecter leur contrat de travail. Un reportage de Ludovic Delory, Nathalie Pierard, Emmanuel Tallarico et Xavier Preyat.
Le travail a repris ce matin depuis l'annonce de la fermeture de Caterpillar qui laissera plus de 2000 personnes sans emploi. Les syndicats y ont convoqué une assemblée générale. Ils y ont invité les travailleurs à respecter leur contrat de travail. Les ouvriers de Caterpillar se rendent à leur poste avec une détermination à toute épreuve. "On veut sauver l'usine. Nous ne sommes pas licenciés, l'usine tourne encore et nous sommes encore en contrat de travail. Nous allons rentrer et faire notre travail", explique Raymond Abis, soudeur, au micro de Ludovic Delory. Une assemblée générale se tient derrière les murs. Un millier de travailleurs ont répondu à l'appel. Ils ont pu compter sur le soutien des sous-traitants et des anciens.
Les délégués syndicaux ont calmé les esprits. La première tâche est de faire accepter la décision brutale de vendredi. "On essaiera de négocier au maximum et on essaiera de garder ce site ouvert", a expliqué Elmo Clemente, délégué CSC Caterpillar. La procédure Renault doit se mettre en place.
En attendant d'être fixés sur leur avenir, les travailleurs font acte de présence. "Moi je ne parle pas de travail en production, je parle de venir se présenter sur le site et de rester organisé avec des directives bien claires. C'est un combat de longue haleine donc on ne va pas agir dans la précipitation", a précisé Ivan Del Percio, délégué FGTB Caterpillar. Le temps ne passera plus de la même manière sur le site de Gosselies, qui se prépare à un combat d'usure avec la direction américaine.
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