Les funérailles de l'une des victimes, une jeune fille de 26 ans originaire de Flémalle, avaient lieu ce matin. Des centaines de personnes étaient présentes. Ses proches dénoncent une négligence de la part des chemins de fer.
Un destin brisé. La jeune Flémalloise était étudiante en droit pour devenir avocate. Dimanche dernier, un jour ordinaire pour elle et sa famille. Soudain le téléphone sonne et c’est le cauchemar. La famille apprend le décès de la jeune fille de 26 ans dans l'accident ferroviaire de Saint-Georges-Sur Meuse. "Nous l’attendions à la maison, mais elle n’est jamais arrivée. Personne ne nous a rien dit jusqu’au lendemain après-midi", témoigne Faukas Kanyinda, l’oncle de la victime, au micro de Samuel Ledoux pour le RTLinfo13H. "C’est surtout la manière qui fait mal. C’est brutal. Elle était toute jeune encore, en pleine force de l’âge. 26 ans à peine", ajoute Guy Muya, son cousin.
Des questions sans réponse
Durant l’homélie, l’un de ses frères n’a pas hésité à parler de négligence pour évoquer l’accident de train qui a coûté la vie à sa sœur. Pour la famille ça reste l’incompréhension. A la sortie de l’église, les pompiers de Flémalle ont fait une haie d’honneur. Ils étaient les premiers à être intervenus sur le lieu de l’accident. Presque une semaine après le drame, les questions se bousculent sans véritablement de réponses.
Pour rappel, le train Namur-Lierse qui a percuté le convoi de marchandises a fait trois morts et 10 blessés.
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