Souvenez-vous, il y a 1 an, on parlait beaucoup d'une autre commune dans ces enquêtes anti-terroristes: Verviers. C'est là qu'une cellule djihadiste avait été démantelée. Ces derniers jours, les Verviétois ont suivi à distance et avec beaucoup d'émotions ce qui s'est passé à Bruxelles.
Sur les 213 coups de feu tirés sur la façade du 32 rue de la Colline, il ne reste plus rien. A Verviers, la vie a repris son cours normalement mais les attentats de Bruxelles ont rappelé les souvenirs de l’assaut du 15 janvier 2015. "Avec les événements qu’il y a eu juste derrière chez moi, le problème est un peu partout. En France comme en Belgique", indique une dame au micro du RTLinfo 13 heures. "On se dit qu’il peut y avoir plusieurs terroristes dans la ville de Verviers", ajoute une passante.
La communauté mussulmane condamne
La cellule démantelée à Verviers projetait déjà de commettre un ou plusieurs attentats à Bruxelles. Depuis, des militaires et des policiers armés ont été déployés dans les rues pour rassurer la population. La communauté musulmane verviétoise condamne elle aussi les attentats du 22 mars 2016. "Je suis un musulman pratiquant et aucune personne ne tient avec les personnes qui tuent. J’étais vraiment choqué quand j’ai entendu que des gens tuent et mettent des ceintures explosives", fait savoir un habitant de Verviers.
Il y a deux semaines, les autorités ont aussi révoqué le passeport de l’ex-compagne d’Abdelhamid Abaaoud, le cerveau de la cellule verviétoise. Cellule souche des attentats de Paris et de Bruxelles. Hasan Aydin, bourgmestre faisant fonction de Verviers, explique: "On a reçu des informations du ministère de l’Intérieur et de la police fédérale de retirer le document d’identité de cette dame qui comptait se rendre en Syrie prochainement."
Analyser les causes du radicalisme et éviter les amalgames, autant de défi qui promettront aux Verviétois de vivre des jours meilleurs.
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