Cinq mois après la mort de Bruno Lieber, l'affaire vient de prendre un virage complètement différent, comme le révèlent nos confrères de Sudpresse. Alors que son décès était considéré comme une mort naturelle, sa femme, Nancy, et une voisine ont été placées sous mandat d'arrêt.
Les deux comparses se seraient associées pour liquider Bruno à petit feu. Selon des proches de la victime cités par Sudpresse, pendant deux ans, Nancy s'est débrouillée pour isoler son mari de sa famille. À ceux qui s'inquiétaient, elle expliquait qu'il était gravement malade et que ses jours étaient comptés.
La famille demande d'exhumer le corps
A la mort de Bruno, le médecin généraliste conclut à un décès naturel. Le défunt est enterré au cimetière de Trois-Ponts en mars dernier. Mais son frère et sa sœur ont des doutes. Ils déposent plainte et obtiennent que le corps de Bruno soit exhumé. Les analyses toxicologiques leur donnent raison: le quinquagénaire a été empoisonné. Probablement à la mort aux rats, selon Sudpresse.
Fanny et sa complice sont en aveux.
Un comportement "suspect"
Notre journaliste est allé ce matin à la rencontre des voisins de la victime. Le comportement de la veuve les avait surpris. "Elle brûlait toutes ses affaires. Deux mois après sa mort, il n'y avait plus rien de Bruno. Elle avait même dit 'nouveau mec, nouvelle garde-robe'. Elle avait aussi prévu de se marier au mois de septembre avec un homme dont elle s'était tatoué le nom sur le bras".
Des scellées ont été placées sur la maison de la victime. Sa femme et sa voisine ont été arrêtées. Le mobile du crime reste flou, peut-être l'argent avance un proche. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances de ce drame.
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