Ornella et Eva étaient étaient à l'Athénée Léonie de Waha à Liège lorsque le tireur est arrivé ce mardi matin. Les deux adolescentes nous racontent les faits.
Une fusillade a éclaté mardi matin dans le centre-ville liégeois. Un homme a tiré sur deux policiers qui ont été tués, avant de prendre en otage une femme de ménage dans l'enceinte de l'athénée Léonie de Waha, situé sur le boulevard d'Avroy. Le passager d'une voiture à proximité est également décédé. Deux autres policiers ont été blessés. A 11h00, l'auteur des faits a été abattu par les agents du Peloton anti-banditisme (PAB) de la police de Liège.
Au moment des faits, les élèves de secondaire de l'Athénée Léonie de Waha ont été évacués par l'arrière de l'établissement et emmenés dans le parc du Jardin Botanique, rue Louvrex, tandis que les élèves de primaire se trouvaient dans les locaux de la province rue Beeckman.
"On a vu le tireur"
Eva, élève de 4ème secondaire, se trouvait devant l'établissement scolaire lorsqu'elle a aperçu le tireur. "J'étais devant l'école quand j'ai entendu des coups de feu. On a vu le tireur. Il tirait sur une voiture. L'éducatrice nous a dit de rentrer directement dans le bâtiment. On est rentré dans nos classes. Là, on nous a dit que le tireur était rentré dans l'école et on a dû évacuer", raconte Eva.
"On a entendu des tirs"
Ornella, élève de 3ème secondaire a entendu les tirs. "J'étais à l'école. J'étais dans le couloir quand l'éducatrice nous a demandé d'aller dans nos classes pour qu'on soit en sécurité et qu'on soit regroupé. L'éducatrice a commencé à fermer des portes. Ensuite, le directeur est venu nous chercher dans nos classes pour nous demander de nous dépêcher de sortir par l'escalier du fond", détaille Ornella avant de poursuivre: "Un homme est entré dans l'école et on a entendu des tirs. Il était dans le hall. Il a tiré sur les vitres pour commencer".
Tous les élèves ont été rapidement évacués par le personnel de l'établissement. "On a pu sortir par l'arrière de l'école. On est parti dans le parc Botanique. Les policiers nous ont demandé de nous asseoir par terre et de nous regrouper par classe. Toutes mes amies pleuraient. On a vu les vitres cassées", précise l'adolescente.
Vos commentaires