L’incendie qui s’est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche au sein de l’école de Saint-Georges-sur-Meuse serait criminel. Mais l’enquête pas encore abouti. Ce mardi matin, les élèves ont pu réintégrer l’école, avec une certaine émotion.
"Je ne vois pas pourquoi, on a brûlé notre classe. Je trouve ça très méchant", a confié une écolière. "Si une personne est à l’origine de cet incendie, je suis en colère car il n’y avait pas de raison de le faire", déclare une autre.
"Comment peut-on brûler une classe de première primaire ?"
Des questions, un peu d’angoisse, pour accompagner les enfants ce matin, des psychologues sont présents. "Ils sont tous en train de se demander pourquoi s’est arrivé", explique l’une d’entre elles. "Les enfants se demandent si quelqu’un va encore revenir."
La thèse de l’incendie volontaire est toujours à ce stade de l’enquête la plus évidente. Les parents aussi ont besoin de parler.
"Je trouve ça triste. Comment peut-on brûler une classe de première primaire ? C’est la base de l’éducation, c’est déplorable", fustige un papa.
"On a préféré une forme d’inconfort"
Une classe est complètement brûlée. Une autre est endommagé. Des sanitaires et une chaudière sont hors d’usage. Sept locaux sont indisponibles. Tout a été chamboulé dans l’école pour que chaque classe ait son locale.
"C’est un peu la débrouille car on n’a plus de réfectoire, plus de salle des profs et de local informatique", précise la directrice. Un local informatique où tous les ordinateurs ont été poussés sur les côtés.
"On a préféré une forme d’inconfort en réaménageant certains locaux que de délocaliser les élèves", ajoute Jean-Luc Blaise, un instituteur. "Tout le monde reste sur le site."
L’enquête est toujours en cours. Dès que le parquet lèvera les scellées, les travaux pourront commencer.
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