Lundi matin, les réseaux sociaux s’emballent après la disparition du petit Zakaria, 3 ans, du domicile de ses arrière-grands-parents à Grâce-Hollogne. Le père se serait emparé de son fils alors qu’il dormait.
Quelques heures plus tard, le substitut du procureur du roi, Frédéric Lykops, indiquait que l’urgence était "de localiser le compagnon de la mère, pour ensuite éventuellement localiser l'enfant, afin qu'il puisse donner ses explications".
Ce matin, Sud Presse révèle que les parents du petit garçon, lors de leur séparation, ne sont pas passés devant le tribunal des Familles. Dès lors, les modalités de la garde de Zakaria n'ont pas été définies. Tant le père que la mère ont donc la garde de l'enfant. Raison pour laquelle on peut difficilement parler de rapt parental.
En revanche, la justice doit examiner les circonstances dans lesquelles l'enfant a été emmené et s'il y a eu usage de la force. La mère de l'enfant avait déjà déposé plainte contre le père étant donné que, selon ses dires, il avait récemment disparu pendant 7 mois en Tunisie avec leur fils.
Sa crainte est qu'il ne parte à nouveau à l'étranger avec l'enfant. Selon Sud Presse, il refuse de présenter l'enfant à la police car il serait recherché pour un autre dossier.
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