Dans ce contexte de crise sanitaire, Liège a interdit les festivités du 15 août. Cependant, la ville s'attend à ce que certaines personnes fassent tout de même la fête. Du coup, des policiers sont prévus en renfort.
Tchantchès avec un masque sur le visage: une image qui résume bien ce qu'il restera des fêtes du 15 août en 2020 à Liège.
A part deux messes avec places limitées et sur réservation, il n'y aura pas la moindre activité folklorique.
Reste que la date est profondément ancrée dans le cerveau de nombreux Liégeois qui risquent d'être quand même tentés de rejoindre les rues d'outre-Meuse, surtout en soirée.
"On peut avoir à la fois des attroupements et peut-être à un moment des débuts de rébellion par rapport aux instructions et aux indications qui seraient données et dans ce cadre-là, la police n'aura d'autre choix que d'intervenir", a indiqué Willy Demeyer, bourgmestre de Liège, au micro de nos journalistes Vincent Jamoulle et François-Xavier Van Leeuw.
Et pour éviter une sorte de Blankenberge-sur-Meuse, les autorités ont prévu du renfort policier. "C'est un effectif qui est moins important que pour un 15 août ensoleillé mais qui est beaucoup plus important que celui d'un week-end normal à Liège pendant les vacances", a précisé Willy Demeyer.
D'habitude, le 15 août dans les quartiers d'outre-Meuse rassemble plus de 200.000 personnes agglutinées dans quelques rues: c'est évidemment incompatible avec les règles Covid-19.
"La mort dans l'âme, je vous dis: 'ne venez pas au 15 août cette année'", a conclu Willy Demeyer.
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