A Stavelot, l'heure est aux tout derniers préparatifs pour le Laetare de ce dimanche. Et qui dit Laetare dit évidement confettis. Il y en aura beaucoup. Mathieu Langer et Marc Evrard sont allés découvrir la machine qui les confectionne et qui tourne déjà à plein régime.
Dans un bruit assourdissant, voici Fifine, la machine à confettis. Depuis 1972, chaque année, elle dévore des kilomètres de papier coloré à un rythme effréné et produit 40 kilos de confettis à l’heure. "Cette machine, notre Fifine, tourne en permanence à peu près trois mois non-stop 8 heures par jours. C’est ce qui fait le bonheur du Blanc Moussis en fait. Un Blanc Moussis sans confetti, ça n’aurait pas beaucoup de sens", explique Philippe Martin, de la confrérie des Blancs Moussis, au micro de Mathieu Langer pour le RTLinfo 13H.
Une impressionnante soufflerie
Méticuleusement et cette fois dans un calme presque bénédictin, quelques membres de la confrérie donnent les derniers coups de pinceaux. Les confettis seront envoyés dans la foule au moyen de ces tuyaux impressionnants. "Ces têtes sont alimentées par une soufflerie, un moteur qui tourne caché à l’intérieur avec les gens qu’on ne voit jamais. On voit ceux qui sont au-dessus, mais ceux à l’intérieur sont aussi importants pour alimenter en confettis cette soufflerie", fait remarquer Laurent Hurlet, lui aussi de la confrérie des Blancs Moussis.
Les fameuses vessies
A l’étage, plusieurs centaines de vessies sèchent au grenier. C’est avec cet accessoire que le Blanc Moussis taquine la foule. La vessie est gonflée et fabriquée par la boucherie de la confrérie. "Il faut les vider, il faut un peu couper toutes les peaux qui dépassent puis avec un compresseur, on les gonfle. On les attache avec un nœud comme les saucissons", précise Cynthia Lauwerijs, employée de la boucherie.
A deux jours du cortège, tous les Stavelotins s’impatientent déjà. Et si la neige est attendue ce week-end, c’est pourtant bien une pluie de confettis qui les arrosera.
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