La famille de Valentin Vermeesch, torturé et tué dans la nuit du 26 au 27 mars 2017, assiste depuis le début du mois de mai au procès de ses bourreaux aux assises de Liège. Des moments difficiles et très souvent douloureux. Interrogé par Sud Presse, Gabriel Drozdzowski, l’oncle de Valentin veut faire passer un message: "Nous voudrions que la mort de Valentin fasse prendre conscience de la faiblesse des handicapés, qu’il faut protéger. De telles atrocités ne doivent plus être commises!"
Malgré toute la tristesse qui l’accable, l’homme reste lucide et fait en même temps un appel au calme, en ce qui concerne les parents des agresseurs de Valentin. "Il ne faut pas les insulter ou les menacer: ils doivent être très mal aussi et ils ne sont pas responsables de ce qui est arrivé. Les responsables, ce sont les accusés."
Gabriel Drozdzowski se souvient également avec émotion de son neveu, et de sa gentillesse. "Valentin, c’était un sourire d’ange. De toute cette gentillesse, il n’attendait que de l’attention, de l’affection, de la confiance."
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