Des casseurs, au nombre de 200 selon les forces de l'ordre, s'en sont pris à la police et à des commerces du centre de Liège ce samedi après-midi. Plusieurs policiers ont été blessés et des établissements dégradés par des jets de pavés. Une femme présente sur place nous explique ce qu'il s'est passé.
"J'étais là pour deux choses: d'abord en soutien pour la culture et l'horeca mais aussi pour la manifestation de la famille belgo-congolaise en soutien de la femme qui a subi des bavures policières le lundi 8 mars, journée des droits de la femme", explique cette dame au micro de RTL Info.
Ce lundi, une violente arrestation avait eu lieu place Saint-Lambert à Liège lorsqu'une aide-soignante avait voulu venir en aide à la police et une dame en plein malaise. L'aide soignante avait finalement été prise à partie, selon son témoignage, et violemment plaquée au sol puis arrêtée. Elle avait témoigné et contredisait la version de la police, disant qu'elle était victime de violence policière. La police, elle, la qualifiait de "furie".
Ce samedi, des rassemblements avaient donc lieu à Liège en soutien à l'aide soignante violemment arrêtée mais aussi en soutien au secteur culturel et à l'horeca, fermés depuis un an. Mais la manifestation ne s'est pas déroulée comme prévue comme l'explique cette dame, présente du début à la fin. Le rassemblement était très bon enfant et se déroulait "pacifiquement" et "en musique", quand "tout d'un coup, par l'arrière, un groupe de jeunes habillés tout en noir a frappé violemment l'un des policiers qui s'est retrouvé par terre avec sa moto sur lui", continue-t-elle. C'était aux alentours de 15h30.
"On sentait une grande colère de la part de ces jeunes et ils ont commencé à lancer des pavés sur le peuple. Je pense que c'est un suivi de toutes les bavures policières qu'il y a eu."
Vos commentaires